Ciel nuageux jouant à cache-cache avec le soleil, température à 13°.

Lors de notre dernière sortie (09-2019) dans la forêt des Fanges (du côté de Caudiès-de-Fenouillèdes) nous avons fait une prospection active afin de retrouver les trous repérés dans les archives.

Comme le temps s'est rafraîchi, après la vague de Canicule, la forêt des Fanges est l'endroit idéal pour visiter enfin le trou du Sanglier, vu sur place en 2019 (Intitulé aussi « J rond 4 » sur la Topo).

Arrivés à l'endroit idéal, on s'aperçoit que la roue arrière de la voiture est crevée et JP décide de s'en occuper au retour.

Le trou se situe tout près du chemin forestier soit à 200 m. Nous devons entamer nos recherches dans une forêt très humide, moussue, de multiples et grandes dolines très profondes nous compliquent la tâche comme à Bornéo, mais sans orang-outan.

Comme la géolocalisation a été faite en 2019, on évite ainsi les aléas chaotiques du terrain et le trou du Sanglier est vite trouvé.

Hicham équipe le trou, en faisant attention de ne pas glisser, puisque la terre est recouverte d'une épaisse couche de mousse qui enveloppe l'ouverture de plein pied.

Une large ouverture s'imbrique directement sur une coupole en s'élargissant progressivement sur un puits (P 13) de largeur 4 à 5 m au bas d'un palier.
De belles concrétions y sont présentes avec des parois marbré de blanc.

Pour poursuivre, on doit remonter la paroi, escalader sur 5 m ~ pour atteindre une petite salle permettant d'accéder à une lucarne débouchant sur une petite salle déclive en faille.

Après installation d'un fractio, on débouche directement sur un puits de 16,5 m de grande largeur (3 à 4 m).

Le fond de 4,5 m de largeur est tapissé d'argile boueuse et colmate toute suite possible.

Cependant je suis étonné de voir 2 dissolutions non typiques comme une stalagmite inversée en creux.

Après restauration l'équipe s'attaque à un chantier de dépannage « Roue de secours ». Chacun y met du sien même si sur la dernière photo « Besoin d'un coup de main ? » semble reposant.

L'après-midi, la recherche continue mais impossible de mettre la main sur le trou de la couleuvre qui se trouve à 450 m de la voiture.
Arrivé au point zéro du GPS, impossible de mettre la main dessus et le terrain difficilement pénétrable ne permet pas d'y voir claire (trop de gros rochers, verdures mousseuses, pentes exiguës, arbres colossaux, …...).

On renonce après 1 h de recherche, le groupe décide d'aller visiter à 400 m de là sur un autre trou
« J (?) 5 » (Je n'ai pas de renseignement sur avec ou sans rond ?) géolocalisé mais sur place, c'est la déception, l'ouverture est trop étroit même sans équipement.