date de la sortie:
zone géographique:
participant:
Beau temps ensoleillé avec un peu de vent.
Lors de notre dernière sortie du 13-11-2016 avec un temps superbement maussade, qui n'était pas plaisant du tout, aujourd'hui le beau temps nous accompagne dans ce périple.
Une découverte pour Elsa et Yoan qui ne connaissent pas cet aven, c'est l'occasion pour nous de parfaire notre connaissance du lieu, qui est un des grands classiques de Périllos.
Yoan et Danielo équipent l'aven, sachant par avance que ce dernier est broché, d'où le gain le temps facilite la mise en place. Chacun s'engouffre avec une descente de plusieurs puits avec de petits ressauts (P15, P9, P28); des déviations et fractionnements un peu délicats et surtout pas faciles, du fait que les prises où poser les pieds sont peu nombreuses. (NB: Au vu l'effort de la montée , J'ai l'impression que le P28 est largement sous estimé pour ma part).
La descente est trop cool jusqu'au bas du grand puits, et, à la salle à –63 m, nous entamons une restauration rapide. Là commence le domaine de la terre glaise compacte, et, le commencement de nouvelles galeries supérieures, découvertes il y a peu de temps. Il faut dire que les spéléos découvreurs ont eu la prémonition d'aller explorer une très petite souricière qui souffle. juste de quoi s'insinuer et de l'agrandir par la suite. Comme quoi il faut toujours tenter la curiosité, c'est le moteur de chaque spéléo.
https://blog.speleo-club-roussillon.fr/fiche-cavite/aven-jean
http://les-trogloxenes.blogspot.com/search?q=aven+Jean
Ici commence les difficultés pour l'accès à la salle supérieure, une lucarne très étroite donne sur un puits immédiat en descente et en remontée, sans possibilité d'accrochage, avec une paroi lisse. Heureusement il y a une corde qui permet la montée. Mais comment il y ont pu mettre celle-ci ?
Admiration de notre part !!! Merci à ceux qui ont eu la gentillesse de laisser cette main courante pour un accès vers le haut sinon il n'y a plus qu'a renoncer d'aller plus loin.
Le plus hard dans cet aven c'est le passage d'une chatière en pente de la taille d'homme qui est problématique. Tout le monde est passé, alors que j'entame le passage, impossible pour moi ? Petit info : Je reste coincer avec les épaules et les pieds dans le vide, avec une angoisse de savoir j'y vais ou pas ? Reconnaissant la difficulté à passer, je renonce et dois faire une conversion pour la descente.
Eh bien ! pas facile de faire la méthode apprise en formation.
- Impossible de mettre la longe au dessus de la poignée.
- Impossible de se décroller, les épaules contre l'étroiture empêche de gagner quelques centimètres.
- Le bloqueur de pied et la pédales ne peuvent pas servir.
- Le casque me bloque et la sangle m'étouffe.
- La paroi stalagmitique est lisse empêchant la pose des pieds.
- Au vu de multiples essais, la fatigue et l'angoisse augmentent.
- Les équipiers ne sachant pas ma problématique ne peuvent pas me secourir, n'étant plus présent.
Que faire ?:
- Heureusement, un tout petit décochement de la paroi m'aide à me soulever d'un centimètre. Ouf !!!
- D'une seule main j'effectue le décrollage et la mise en place du descendeur. Pas facile !!!
Un grand soulagement et un contentement certain pour le moral, mais je ne recommande pas ce passage délicat pour ceux qui n'ont pas l'aptitude d'une anguille (pour ma part je renonce totalement à ce passage).
Au retour, nos amis(e), m'indiquent qu'ils ont eu des problèmes de cordes (trop court) avec des solutions de reboutage. Ont veut en savoir plus et de ce qui ont admiré ? (en commentaire).
La remontée s'avère difficile lors des passages des fractions avec nos souliers boueux, glissants sur les parois lisses, avec très peu de points d'appuis. Nous sommes tous sorties à 19 h, la tombée de la nuit nous accueille avec un petit froid sur nos épaules.