Soit, c'est pas encore la semaine des 4 jeudis mais un seul aura suffi pour se décider à aller visiter l'aven du Roboul à sur le plateau Périllos, avec pour objectif de vérifier s'il y a de la vie dans la mare terminale.
Je passe donc récupérer Riri et nous retrouvons Fifi(x) et Loulou (comme çà tout le monde se reconaîtra) sur le parking de l'A9 pour, au final, tous embarquer à bord du véhicule de Bernard, et monter sur le plateau.

Le toboggan d'entrée est rapidement équipé, avec l'ajout d'un spit supplémentaire au dessus du dernier ressaut afin d'éviter, via un déviateur (une plaquette est laissée en fixe), un frottement génant, puis on enchaine avec la vire au dessus du P14, tant redoutée ... mais entre temps, Bernard a pris de la bouteille et cet obstacle est avalé sans encombre.
Le reste de la cavité ne présente pas plus de difficultés, et nous arrivons à -80m avec juste 10m de corde restants : mea culpa !!! je me suis encore fourvoyé dans les longueurs de cordes et mes naturalistes en herbe seront sevrés de troglobies (enfin, du moins de la recherche desdites bestioles).

On parvient malgré tout à la lèvre du P18 terminal que nous nous contenterons d'admirer d'en haut pour ce coup-ci (vraiment désolé les gars !), puis après un rapide repas, nous entamons la remontée avec Didier au déséquipement, pour finir par retrouver la surface au moment de l'averse de 16 heures : devant tant d'adversité, la tarte aux pommes du réconfort concoctée par Anne-Marie, et au demeurant délicieuse, sera dégustée au casot du platane.

Bien que l'objectif initial n'ait pas été atteint et malgré la déception de ne pas avoir pu mettre en œuvre les pièges et matériels préparés par notre Géo Trouvetou, nous avons passé une très agréable journée dans cet aven présentant une morphologie et des difficultés très variées.