La Grotte Marie-Jeanne - Galamus

date de la sortie: 

Dimanche, 25 Septembre, 2016

zone géographique: 

participant: 

Michel, Patrick, Jean-Paul, Bernard, Didier, Hervé 2, Hervé (plongeur), Danièle, Pierre.

Temps ensoleillé ce matin mais la météo annonce du très mauvais temps pour l'après-midi.

Michel nous a convié à la visite d'une grotte située à l'entrée des Gorges du Galamus à St-Paul de Fenouillet de la vallée de l'Agly.

Cette grotte est inconnue des participants n'ayant pas l'occasion d'aller sur ce secteur de prospection.
Arrivé sur place à 9 h 30 mn, le soleil éclaire le beau paysage des Gorges ainsi que l'ermitage incrusté au flan de la falaise dont les visiteurs touristes y sont présents.

D'ailleurs une touriste s'est faufilée parmi nous (Danièle), puisqu'elle à crue faire de la promenade laissant son baudrier à la maison. Seule le casque indique le signe d'une appartenance à l'équipe !!!
Heureusement, des âmes sensibles lui ont prêté chacun un bout de leur équipement.

L'entrée de la grotte est située en bordure du chemin qui mène à l'ermitage, étant invisible des promeneurs. Je suis étonné en pensant qu'on allait faire une petite grimpette dans les hauteurs. Ce ne fut pas le cas soit à 10 mn de marche du grand parking.

Le groupe s'engouffre rapidement sans avoir besoin d'équiper l'entrée. Après quelques mètres de ramping, un puits de 15 m s'offre à nos yeux. L'exploration par d'étroits boyaux et de petites galeries sinueuses sans cesse continue sur tout le long du parcours, d'où l'emploi des genouillères et coudières sont appréciés.

Diverses salles de tailles moyennes s'interposent entre les galeries et chatières imposant à faire du ramping sur un sol boueux.
L'ensemble ressemble à certains endroits de la grotte des Canalettes. S'identifiant par des roches saillantes et coupantes en alliant avec des parties de roches arrondies en pentes douces.
L'ensemble de la grotte n'a pas vraiment de concrétions spectaculaires mais la boue pâteuse est présente partout.
Attention aux glissades, ouïïïïh !!! (JP en a fait les frais et les pilules d'Anica de Danièle ont-ils fait de l'effet ?)

La descente ne rencontre pas de difficulté mais la remontée s'avère sportive pour ceux qui aiment s'aventurer dans une suite avec divers aspects topographiques du parcours.

De plus à un endroit, il y a un petit bassin de rétention d'eau et là !!!
Bernard n'a pas pu s'empêcher de mesurer la hauteur du niveau d'eau confondant cuissard et bottine. Du jus de chaussette pour conséquence avec les pieds trempés jusqu'à la sortie.

Hervé et Michel n'ont pas manqué de faire des séances de photo avec des perspectives d'ombres et de reliefs.
J'ai moi-même effectué des essais avec mon petit appareil photo. Avec ou sans flash (?) pour éviter les particules de poussières qui perturbent le résultat comme si la radioactivité est présente par des picots scintillantes.
Résultat => sans flash => photo verdâtre et flou. Mieux vaut le flash malgré les défauts.

L'installation d'une tyrolienne permet de joindre une autre face pour effectuer la 2ème sortie de la grotte par un autre boyau.
La sortie donne directement sur le chemin qui mène à l'ermitage et étonnement, chacun peut y accéder sans précaution pour le tout venant.

A 14 h 30 mn juste sortie au grand jour, des gouttes d'eau annoncent ce qui va arriver. Une averse, que dis-je une tempête d'une ampleur que l'on a pas vu depuis ces derniers temps.

Tous s'engouffrent dans les voitures, une 1ère, impliquant une restauration confiné à l'intérieur des véhicules.

D'ailleurs sur la route du retour des trombes d'eau à n'en plus finir avec un ciel menaçant et orageux nous accompagnent.
La conduite est difficile vu que l'on ne voyais même pas à 10 m entre les Gorges et Perpignan.

La grotte est intéressante sur tout le long du parcours pour son côté sportif. On s'en réjouit et merci Michel pour cette initiative.

Heureusement qu'on est sorti juste à temps pour éviter l'orage, sinon on se serait retrouvé mouiller comme les pieds de Bernard.