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Beau temps et pas de vent – Rien à redire.
L'équipe veut aller voir le gouffre du Puant (communément appelé le puits de la Boue / Le Boueux)
qu'on a aperçu lors d'une prospection entre Opoul et Vingrau.
Connu de longue date (septembre 1951/ 1952) l'ESR a fait plusieurs explorations jusqu'au font soit
105 m
Les dires des anciens nous informent que ce dernier est très boueux et que le fond est rempli d'eau (crue précédente et de 2012) à savoir que c'est une perte temporaire du Roboul.
Et cela nous a toujours freiné à l'explorer; mais lors d'une prospection sans matériel dans le lit de la rivière du Roboul (01-02-2018) ayant aperçu l'ouverture, cela nous intrigue.
Depuis quelques années le Roboul est à sec donc les inconvénients sont minimisés (boue et niveau d'eau).
L'équipe se dirige vers le pont (nouvellement refait) qui se trouve sur la route de Opoul à Vingrau (côté amont).
Danielo se charge de l'équiper en mettant un Mickey au début, une déviation et 3 fractios avec une corde de 60 m.
Un premier puits de 25 m avec de larges failles très propres que l'on descend facilement.
C'est là qu'on s’engouffre dans une énorme salle de 15 m de diamètre, bien circulaire avec une hauteur de plafond de 20 m.
A savoir que la corde de 60 m est toute juste, il reste au moins 2 m au sol.
Surprise, la glaise est légèrement humide et non collante. Cela nous conforte qu'on puisse l'explorer à nouveau lors d'un prochaine sortie.
Et cela s'avère être justifié, puisque Danielo a tenté de s'engouffrer dans une suite qui se prolonge jusqu'au fond. Mais c'est un goulet étroit au début, qui l'empêche malgré de multiples tentatives.
Rien n'y fait malgré la glaise l'entourant comme de la vaseline qui facilite l'introduction.
Pourquoi? La cause est la redondance de 2 rochers en pointe.
La descente du goulet est difficile, l'équipe insiste de ne pas tenter le diable car la remonter en sera impossible.
A l'époque les explorateurs ont pu s'y introduire, comment ont-ils fait ?
Déçu, Danielo envisage de faire « Péter » ces 2 pointes de rochers sachant que la suite du puits glaireuse s’élargit plus bas.
Il faut dire que Danielo s'est muni d'un briquet car la topo indique que l'air ne se renouvelle pas.
Ouf, il n'y a pas d'inquiétude à ce sujet, pas de végétaux qui fermentent.
Nous décidons d'y revenir rapidement avec nos instruments d'élargissement. Ce dernier puits n'aura pas son mot à dire en nous interdisant le passage.
L'équipe remonte vers un ciel radieux et une chaleur rayonnante. Petite restauration à l'ombre.
En avant pour la suite dans l'après-midi avec une prospection inédite.
Pas de topo sur le blog de l'ESR mais sur le QPST (Quelque part sous terre) de l'année 1977 et la topo a été remise à jour