Un brouillard à ce perdre de vue, une vrai purée toute la journée. (Photo 2 – On ne voit pas le pylône en arrière plan à 15 m ~).

Nous devons nous diriger vers l'aven des 3 lundis pour une initiation, mais l’intéressé manque à l'appel.

S.O.S, trou à chercher en compensation, heureusement JP à toujours un joker dans sa poche.

C'est le Barrenc de la Caune soit le P17 qui se trouve non loin du pylône à haute tension. Pour info, l'aven est exploré en 1970 par un seul spéléo catalan jusqu'au fond à -114 m. En 2015, un spéléo du CAF, renouvelle cet exploit car le fond est très étriqué avec des étroitures sévères. (Voir sur le site ESR la fiche cavité et topo en page 6). Parmi nous, Gaston l'a visité au tout début de sa carrière de spéléologue. JP, Bernard et moi-même l'ont exploré jusqu'à une certaine profondeur (voir le blog du 19-12-2017). Apparemment, nous tous et surtout JP avons oublié que lors de cette sortie de 2017, un pneu de sa voiture a été percé sur le flan par une rocaille baladeuse (Voir les photos de 2017 - JP rappelle-toi et surtout pour ton porte-monnaie).

Bien géolocalisé, nous le trouvons rapidement mais à l'entrée, sur un rocher il est mentionné E1 (?). Téo équipera ce dernier avec Joan, dès l'ouverture, un puits direct de 15 m s'offre à nos yeux. A première vue, l'aven est équipé d'une broche permanente et de spitz. Ce qui facilitera pour nos 2 équipiers. Une difficulté au fond du puits (P15) à cause d'une souricière étroite qui débouche directement sur un autre puits de 32 m, demandant un peu plus de temps pour installer les cordages (pas évident au vu de la configuration). Entre-temps, Gaston renonce à poursuivre l'exploration puisque l'étroiture très prononcée fait obstacle. Tandis que moi et Bernard, attendons le « libre » mais aucun son nous parvient malgré nos 2 voix criant à tue-tête. Faut-il avoir un porte-voix ? Par prudence, ne sachant pas ce qui se passe en bas.

- Sont-ils en sécurité à l'abri des chutes de pierre ?.

- Y aura t-il de la place pour 3 ? (n'ayant pas la topo sous les yeux) ?

- Passages étroits ou tortueux impliquant une longue attente sur la corde ?

Le manque de communication faisant défaut, on renonce malgré nous à poursuivre notre exploration et rejoignons Gaston. Nous avons la réponse lors de leur sortie à l'air libre: au fond du puits de 32 m, il y a de la place avec une petite cavité. Une descente d'un puits de 10 m et l'exploration s'arrête là puisque la suite est étroite en entonnoir (pas évident). Pas d'intérêt réel sauf le côté sportif si on n'a pas peur des griffures.

3 anecdotes:

- Théo perd le taraud de 8.

- Lors de la remontée Joan laisse tomber la clé de 13 (4 plaquettes sont restées sur place).

- Un hérisson barbue sort du trou.

Petite restauration au platane avec un vent qui souffle, accompagné d'un brouillard tenace.