Aven Fermé – La Tour de France

date de la sortie: 

Dimanche, 1 Mars, 2020

zone géographique: 

participant: 

Jean-Paul, Bernardo, Danielo, Gaston, Théo, Louis, Elsa et Yoan, Pierre.

Temps doux, ensoleillé avec des nuages épars sans aucun vent.

Depuis ma dernière visite en novembre 2017, je me suis décidé d'aller accompagner les férus de l'aven Fermé.

C'est l'occasion pour Gaston, Théo, Elsa et Yoan qui ne connaissent pas cet aven, partent avec beaucoup de curiosité.

Ce dernier est situé sur les hauteurs des collines montagneuses du village de la Tour de France qui forment une barrière à la tramontane, tout de suite Gaston appréhende cette ascension ne sachant pas ce qui l'attend (Gaston ayant un handicap au genou).
Mais courage !!!

Sur le parking, nous avons eu la surprise d'avoir la visite de Martin, un des spéléos précurseurs du lieu, qui connaît sur le bout des doigts cet aven.

Nous communiquant avec sa bonne humeur, une multitude de détails des lieux que l'on va inspecter.

Le groupe étant nombreux on doit éviter une attente à la remontée sur corde. JP sachant par avance les difficultés à venir, partage ce dernier en 2 sections (Gaston, Elsa, Yoan et moi-même) qui veulent découvrir et les connaisseurs.

Après plusieurs passages de souricière très serrés, le cri de guerre de Gaston se fait entendre.
Passera t-il ou pas ?
Avec courage, il poursuit la progression sachant pas avance que la remontée va être très difficile et dure.
Gaston a-t-il un petit regret d'être venu ?

Le groupe se rejoint en bas du puits (-75 m) comprenant une dizaine de fractions. Une stratégie pour savoir comment monter le toboggan dit « La savonnette». Une pente très abrupte à 45 ° sur 15/20 m ~ et qui porte bien son nom, étant glissante et glaireuse.
C'est une des attractions où on se complaît à jouer des pieds en évitant de patiner et de s'étaler.

Enfin les 2 groupes se rejoignent en haut de la savonnette dans une très petite salle dite « La cantine » pour une restauration bien méritée.

Puis direction l'Arche par un puits descendant de 10 m afin d'atteindre la salle Martin et celui du puits des Tachous (2 petits crânes de blaireau) à – 90 m.

Après cette promenade de santé, il est l'heure de remonter et là tout se complique avec les nombreuses fractions, souricières, rampings et chute de gravillons.
Il faut dire que la glaise se colle partout surtout sur la corde laissant les divers bloqueurs inefficaces.

Elsa, Yoan et Théo s'en sortent très bien et s'adaptent aux différentes difficultés.

Comme dit Martin « L'aven Fermé, c'est pas fait pour les mollassons ».
C'est un très bon terrain d'entraînement pour ce type d'effort.

Sorti à 19 h tapantes coïncidant avec la cloche de l'église du village avec une descente au flambeaux à la lueur de nos lampes frontales.

Ouf !!! moi-même, je ne suis pas prêt d'y revenir. C'est ardu, crevant, fatiguant et salissant (d'ailleurs je me suis dit la même chose à ma dernière sortie, on oubli vite).

Pour d'autres, la motivation est intacte, en plein cœur.

Bon, il faut penser au lavage, encore une corvée.