Aven Du Roboul

date de la sortie: 

Dimanche, 11 février, 2018

zone géographique: 

participant: 

Jean-Paul, Louis, Éric & Fany (avec Narco leur chien), Olivier, Guillem, Frank, Bernado, Pierre.

Un temps maussade, peu venteux avec une bruine en fin de journée.

A l'AG de l'ESR, il est prévu d'aller visiter l'aven du Roboul qui est mythique sur le secteur de Périllos, avec comme guide Éric qui doit-être à sa 12ème sortie dans cet aven.

Comme la profondeur est de -100 m (Le QPST de 1977 indique -120 m) d'ou plusieurs kits gonflés de cordages de différentes longueurs (200 m et de 60 mousquetons) sont nécessaire afin d'arriver jusqu'au fond du grand puits. On peut le dire c'est du lourd en poids.

Éric et Louis s'occupent d'équiper entièrement l'aven avec de nombreuses fractios et déviations.

Un à un nous nous engouffrons rapidement afin de se mettre à l'abri de la température ambiante plutôt froide.
Tandis que Narco le chien surveille les alentours en jappant à tout va.

La progression est parfois difficile avec plusieurs étroitures (enfin on s'en sort quand même surtout à la remontée).

Les parois sont lisses, parfois agressives et humides avec des concrétions parfois consécantes et des puits P14, P10, 3 P8 et de galeries déclives.

De plus, un passage délicat d'un tunnel très étroit (laminoir) : un ramping entre deux parois de la largeur des épaules, en jouant sur les coudes et genoux sur une longueur de 4 m ~.
Je pense que le maniement des kits gonflés de cordages doit-être très pénible à l'aller comme au retour.

Il est à noter qu'à l'époque l'aven s'arrêtait à ce niveau et qu'un très gros burinage sur ce passage (me dit-on) à permis de découvrir une suite; que je dirais d'énorme et titanesque (QPST n°2/1977).

Ils ont eu raison de persévérer.

Arriver au fameux puits terminal d'un diamètre de 8 m ~ et d'une profondeur de 18 m (On a plutôt l'impression qu'il s'enfonce dans les entrailles de la terre sans terminus vu d'en haut).

Pendant ce temps de la descente j'effectue des essais d'éclairage avec un halogène de 600 lumens mais qui s'avère trop lumineux et sans contraste sur la roche.
Peut-être qu'il faut que je mette un filtre jaune/marron qui atténuera la blancheur agressive des leds ou bien mon petit appareil photo suffira amplement ?).

La descente ne s'effectue plus sur la lyre qui longe la paroi sur quelques mètres, c'est un point critique lors de la remontée.
Mais un passage plus direct installé par Éric (lors du rassemblement du CAF au mois de Mai 2017) avec la pose de spits à la verticale sans frottement
C'est beaucoup plus simple et adapté pour la descente et une sortie du puits sans y laisser son souffle et ses muscles.

De plus Louis et Olivier s'affèrent sur un autre passage de galerie qui donne à l'aplomb du puits, juste en dessous de celui des spits qu'Éric a installés précédemment.
De grosses pierres sont mises à bas pour mettre la roche à nu afin d'installer des spits pour une prochaine sortie et sécuriser le passage.

Soit un accès au puits par 2 accès directs (sur la photo en couleur bleu et marron) et un indirect par la lyre (en pointillé rouge) pour ceux qui aime la difficulté.

Au fond une petite couche d'eau indique qu'on arrive à la nappe phréatique et qu'une suite n'est plus probable (dommage au vu de la dimension de l'énorme puits et qu'il est inconcevable que cela s'arrête).

Le groupe se scinde en deux (Éric, Fany, Louis et Olivier), ont le désir d'aller explorer un secteur méconnu au dessus de la salle Maryse.
Il y a une suite de galeries et de petits puits qui s'avèrent être très boueux ne facilitant pas leur progression, ils ont dû renoncer à poursuive leur curiosité.

Un grand bravo pour la 2ème équipe qui désinstalle les cordages avec une sortie vers 17 h accompagnée d'une bruine qui rafraîchie leurs efforts bien mérités.

Nous sommes tous ravis de cette sortie, Danielo qui est fiévreux a encore raté cette exploration.

La topo de l'aven du Roboul est disponible sur le site.