date de la sortie:
zone géographique:
participant:
Un soleil rayonnant sans aucune brise de vent.
Pour cette journée il est prévu d'aller dans le même secteur du village d'Opoul:
- Guillem et Théo vont prospecter le ravin du Roboul en contre-bas du Sarda.
- Tandis que nous autres allons visiter l'aven du Mas Sarda : Luc, sa fille et moi-même nous ne connaissons pas cet aven, tant décrié par les membres.
Tout d'abord l'aven se situe à 2 m d'un sentier et connu de longue date.
Lors des dernières sorties (23-12-2018), ce dernier à subi un gros chantier pour agrandir l'ouverture et une désobe importante située dans une faille qui empêche une progression jusqu'au fond.
Danielo et Luc s'occupent d'équiper avec 2 cordes de 40 et 70 m le trajet, comportant plusieurs fractios tout au long du parcours.
Nous pénétrons un par un, avec une attente d'être en sécurité, puisqu'il existe un risque de chute de pierres et de gravillons.
Après quelque mètres de descente jusqu'au menhir (un gros rocher couché coincé par les parois), on attaque par un puits vertical de 30 m avec un ressaut intermédiaire, là est le danger de recevoir quelques débris.
On accède sur une grande salle avec un puits en entonnoir avec un éboulis qui parpine, ce qui interdit la descente trop dangereux.
Heureusement à côté il y a un autre cheminement par l'intermédiaire d'une descente étroite et tortueuses sur quelques mètres.
2 puits de 9 m dont les parois sont agressives et parfois lisses suite à des suintements d'humidité.
L'étroitesse des puits ne nous facilite pas la progression mais sans grande difficulté. Toujours avec la précaution de savoir ou mettre les pieds.
C'est top, la descente se fait sans problématique malgré certaines étroitesses.
Vers le fond, le spectacle d'une grande gour remplie d'eau nous étonne avec ses stalactites ruisselantes de gouttelettes .
C'est le seul gour du Sarda.
Oui, c'est l'heure d'une restauration à la va-vite, puisque le confort sur les rochers boueux n'est pas du plus confortable.
Vite engloutie, on s'attache à progresser plus bas de 5 m en direction d'une petite galerie en horizontale dite de la « Rivière » à -80 m.
C'est plutôt un écoulement conséquent d'eau qui nous empêche de s'y engouffrer, si ce n'est de se mouiller entièrement.
Y a-il des courageux parmi nous ? C'est non.
On préfère revenir avec moins d'eau, d'ailleurs à un endroit la galerie se rétrécit, nous obligeant à des travaux futurs d'élargissement.
Pour l'instant on reste sur notre faim, ont est bloqué et frustré de ne pas savoir ce qui en est ?
De retour sur nos pas, sur le lieu de restauration, pour escalader une salle qui nous invite à découvrir la salle de « l'éléphant ».
Un autre spectacle ébloui nos yeux d'admiration avec ses grandes concrétions magnifiques en tous genres.
Pour découvrir d'autres galeries on doit s'insinuer sur des voies tortueuses, le réseau est immense et l'ensemble du fond de l'aven est boueux. D'immenses précautions pour ne pas glisser ou de se faire griffer sur les parois saillantes et agressives.
Mais l'ensemble de l'aven du Mas Sarda vaut le coup d’œil et c'est le seul que j'ai visité dans le secteur et le plus beau si on aime se peinturer de glaise.
Cependant la remontée s'avère périlleuse dans les puits étroits, fatigante et sportive en plus des passages de fractios. Les genouillères sont utiles.
L'attente de la sortie est comme l'entrée, un par un pour éviter les chutes de gravillons instables.
NB:
- Mélissa inaugure sa nouvelle combinaison toute neuve (cadeau de noël du père Noël), son état à la sortie n'est plus la même.
Après la salle de « l'éléphant » son père l'invite à aller à la salle « de l'éléphant bleu » à coup de karcher. Idéale pour un dégraissage en profondeur.
- Vu que l'aven se trouve au bord du chemin et dangereux pour les promeneurs du coin, nous avons décidé de mettre une grille sans serrure pour éviter les chutes d'enfants trop curieux ou de chiens qui risquent de glisser.
Tout les participants sont heureux de cette sortie, dont il y a un intérêt certain à faire découvrir à d'autres spéléos.
Voir la fiche cavité provisoire ainsi que la topo sur le site de l'ESR par JP le 01-2019 et qui reste à découvrir d'autres suites.
Guillem et Théo nous rejoignent pour nous faire part de leur aventure de prospection.