Aven du Mas Miquel

date de la sortie: 

Dimanche, 1 Avril, 2018

zone géographique: 

participant: 

Bernard, Danielo, Éloïse, René, Pierre

Beau temps, sans vent avec une température plus que meilleure, avant la chute de température à venir.

Arrivé sur place avec une nature verdissante et en fond, au loin, les montages enneigées.

Nous nous engouffrons sans plus attendre puisque nous connaissons les lieux, suite au 3 visites précédentes du : 12-03, 16-04 et 10-12-2017.
Ces dernières inspections nous ont permis d'entrevoir une suite bouchée par une coulée de boue compacte identique à de la glaise, dans ce qui semblerait être un boyau.
De plus des travaux d'agrandissement d'un dôme formant une barrière de calcite sur une plateforme basse de plafond, nous ont permis de progresser sur une galerie basse de plafond.

Cette fois-ci c'est plutôt poursuivre une tâche: creuser dans le boyau comblé de boue compacte. Seulement la tâche est : l'importante quantité de matière minérale à évacuer.

D'office René s'attache à en découdre avec la 1ère pelleté. Pour accéder à ce boyau la méthode est de creuser un puits de confort juste avant, puisque il est difficile de se tenir accroupi.
Toute l'équipe derrière René se met en place afin de faire une cordée. Malgré les positions inconfortables, l'évacuation se poursuit sans cesse.

Heureusement que Danielo a prévu des outillages adaptés:
- Un pied de biche.
- Le piolet de Louis.
- Une pelle repliable.
- Un petit râteau.
- Une pelle à main à repiquer les plantes.
- Une rasque à 3 pointes (très utile).
- Un bricolage de Palangane (Un bidon plastique découpé avec 1 corde de chaque côté).

Ce dernier s'avère très efficace, plus qu'utile, que si nous avions utilisé un seau.

A tour de rôle chacun s'engouffre dans cette étroite galerie, basse de plafond, comme des taupes.

Oh la la !!! on raque à cause de la poussière, souffle, éternue, sue des gouttelettes de sueur, les muscles se tétanisent, les courbatures et malgré cela ont avance petit à petit.

Petite pose de restauration à l'air libre avec un soleil qui nous réchauffe.
Sans tarder Danielo sonne le glas de la fin de la sieste et hop, hop ! nous reprenons les travaux titanesques qui nous attendent, comme des forcenés du travail dominical.

Cependant le tunnel de 50 à 60 cm de diamètre est obstrué par 2 rochers qui encombrent le passage. Avec difficulté ces derniers sont mis hors de nuire.
Le plafond et les côtés sont de la roche qui indique bien un semblant de tunnel, donc on creuse le plancher afin de se tenir accroupi plutôt que de creuser à plat ventre, tête la première, en ramping.

Heureusement que le creusement est facilité par de la boue (glaise) meuble et compacte qui s'effrite facilement. Un confort que nous apprécions tous malgré l'inconfort du peu de poussière dans un endroit confiné.

Nous nous comparons comme dans le scénario de la «  Grande évasion » sauf qu'ils ont à leurs dispositions peu d'outils.

Enfin 3 m de dégagement, on est bien content; mais il en reste beaucoup à faire, soit 2 à 3 m pour identifier si une possibilité de suite est possible. On veut y croire !
Remise des travaux pour une prochaine équipée tout en restant optimiste. Ouais bien sûr !!!

Sortie à 16 h et profitant du laps de temps consacré, une petite virée à l'aven du Sel qui se trouve à proximité; permettant à Danielo de juger de l'utilité d'un désobage et de la façon la plus pratique d'une évacuation de matériaux hors de l'aven.