Temps ensoleillé et très chaud 22°, c'est pas encore l'Automne.

JP nous indique que Danielo a trouvé lors d'une prospection sur le terrain un trou grâce à tonton Lidar sur le secteur de Périllos entre l'Aven de la lune et celui du Masclar qui semble prometteur.
Tonton Lidar a encore frappé juste !!!

Pour cela ce dimanche sera d'aménagé l'entrée car d'après Danielo seul une anguille pourrait passer.

Sur place, on le trouve facilement puisque Danielo l'a repéré par du rubalise sur les arbustes et ce dernier est à 10 m du sentier.
Dans le lapiaz on trouve un enfoncement étonnement grand, en forme arrondie comme une conduite forcé de 1,50 m sur une hauteur d'1 m.

On peut supposer qu'il y a eu le travail de l'eau dans les temps anciens mais pourtant le terrain est plat.

Une petite ouverture nous indique qu'une suite avec une profonde descente, mais d'abord il faut l'agrandir.

La tâche incombe à Bernard et Téo qui s'attache à de gros burinages en 3 fois et de sécuriser pour éviter les chutes de pierre.
Seul Téo est équipé et l'envoyons en repérage et ressort satisfait en indiquant que c'est un grand puits avec la possibilité d'être à 3 spéléo en bas.

Mais les travaux d'installation prennent du temps et c'est l’heure de la bouffe au soleil avec un petit vent Narbonnais.

Ne sachant pas ce qu'il en ait, JP puis Scriptor descendent au fond en inspectant et sécurisent les parpinnements possibles de pierres.

C'est un grand puits direct (P30 ~) avec un palier à 2 m. C'est une conduite bien verticale dont on voit le fond.

Le puits est une conduite de diamètre 0,80 à 1,20 m par endroit et la paroi n'est pas lisse comme on pourrait le supposer par le travail de d'eau.
Tout le long le puits est parsemé de « Graton » comme dit JP et très agressif pour la peau et facilement détachable avec nos pieds lors de la descente.
D'ailleurs JP qui est descendu en 1er a faillit d'en recevoir sur la tronche.
Il y a quelques petits puits adjacents sans intérêts, peu de concrétions seulement des coulées de calcite.

Au fond, on arrive sur un plancher plat avec un méandre sur 2m en faille et bien bouché sans aucune possibilité de suite.

On constate que le trouvail de Danielo est un très beau puits de 30 m mais « qu'on a vu » et « qu'on n'y reviendra plus » sauf pour faire connaître pour d'autres spéléos.

Danielo propose un nom « Aven de la Rubalise » pas très poétique, cependant Téo nous indique qu'il a vu des stries horizontales bien distinguables sur les parois et un nom qui lui vient à l'idée « Millefeuille » est plus adapté et adopté.

Sur le sentier du retour, le pneu avant de la voiture de JP à une petite fuite percé par du rocaille pointue.
Comme pour le gros burinage de l'aven, toute la troupe s'entraide mutuellement pour changer la roue.
Heureusement, c'est sur le plat du pneu et non le flanc qui est touché, pour cela Gaston fait une réparation rapide grâce à des mèches en sa possession.

Le 3ème passager est bien sanglé et en avant toute.