Ce jour est marqué d'une pierre au niveau du temps pour les sorties spéléologues. A 9 h 30 sur le terrain de Périllos « Étonnant - Bluffant ». Il fait déjà doux et on ressent une douceur printanière. Pas un poil de vent, un ciel bleu sans aucun nuage. Désolé pour les vacanciers skieurs.

Cela donne déjà au groupe un certain regret d'aller sous terre (Il faut dire qu'en été chaud ou en hiver froid ou venteux mieux vaut être dans les grottes).

Mais la mission que l'on s'est donné est d'aller quand même visiter l'aven du Chaudron que chacun ne connaît pas.

Le repère indiqué par la brochure de « QPST 2015 - Quelque part sous terre » donne comme repère une vieille cabine de camionnette juste à côté l'aven (Topographie = QPST).

Didier s'emploie à équiper l'aven avec ardeur et le groupe s'engouffre au fond. Un puits P15 avec un fractionnement.

Après une inspection très rapide, car il y a très peu à découvrir il ne satisfait pas notre curiosité. Cet aven du Chaudron n'a pas d'intérêt, n'aboutissant pas à des prolongements de galerie sauf à des impasses.

Chacun se prépare à remonter à la surface et pendant ce temps Bernard « Castor Doctor » donne quelque notion de confection de nœuds à Daniel et Éloïse afin de parfaire leur dextérité.

Puisque nous étions pas loin de la grotte du Caune des 3 Arbres, Il est décidé pour l'après-midi que Daniel et Éloïse puissent l'équiper entièrement sous la directive des maîtres Castors sur les deux entrées.

Mais avant tout le temps du repos approche c'est-à-dire « La bouffaille » et au soleil qui est à son maximum de rayonnement.

La restauration fut brève et un laissé aller se fait sentir. La position « couchée » est d'office adoptée. Il manque plus que le parasol et un divan + le marchand de glace pour parfaire cette farniente.

L'heure c'est l'heure pour les plus courageux.

1ère exercice: Chacun de leur côté vont équiper la paroi, Éloïse est dirigée par Bernard et Didier, Daniel par Jean-Paul « Castor Major ». Tandis que moi « Scriptor » je prends des photos et les notes de commentaires.
(Comment faire, se longer, faire les nœuds adaptés à la bonne longueur, maîtriser ses pas au bord du précipice, vérifier le blocages des maillons, faire un fractionnement, etc ...).

Je remarque le sang-froid d'Éloïse qui ne montre pas de peur ou d'hésitation avec: « Patience, tranquillité, s'adapte aux directives, et pas de notion de vertige ».

2ème exercice pour Daniel et Éloïse: Effectuer une « Conversion » c'est-à-dire une descente avec un arrêt et une remontée sur corde (Par exemple une corde trop court, un obstacle, etc ...).

Pas facile car il faut effectuer un blocage avec une longe au dessus de la poignée et à partir de là, refaire le processus inverse de la descente (Descendeur, scroll, bloqueur, ...).

Mais Jean-Paul qui dirige adapte une méthode qui permet d'effectuer le maniement avec peu d 'effort musculaire. Avec succès la conversion n'offre aucune difficulté pour les exécutants.

Par ce beau temps, plusieurs groupes de randonneur viennent visiter la grotte et admirent nos montées et descentes lors des exercices.

La fatigue aidant Ouf ! la journées prends fin à 16 h ~.