Pour l'après-midi le temps est toujours ensoleillé sans vent mais frisquet.

Suite à la visite rapide de ce matin à l'aven du Collier qui nous laisse insatiable, Danielo propose d'aller à la grotte perdue qui est une des merveilles de Périllos.

Ce n'est pas par l'entrée principale (qui est bloquée par une porte métallique en restant ouverte n'étant pas fermé à clef) mais par la nouvelle entrée (à 10 m de là) récemment désobstruée par François, Jacquy et Denis.

Cette entrée à toujours existé avec une ouverture d'une trentaine de centimètres de diamètre qui ne permettait pas d'y aller (trop risqué). Cependant à l'époque (d'après les dires) seul Nico avait pu s'y engouffrer, permettant de savoir qu'il existe une communication avec la grotte principale.

Un grand bravo pour l'effort de désobage, d'agrandissement du puits, burinage sur toute la longueur du puits d'une vingtaine de mètres (A préciser ?), mise en place d'une grille sur l'ouverture. Tout cela en 3 mois.

Puisque c'est un puits direct et un risque de chute de caillasse, patiemment, nous attendons tour à tour pour s'engouffrer tout en étant bombardés en cette période hivernale par les moustiques.

Rapidement, après quelques souricières, étroitures et passages délicats, nous nous retrouvons dans la partie principale.
La grotte est toujours boueuse, humide (comme la pâte à modeler) et sans difficulté de progression (sans équipement).

Je ne décrirais pas les multiples spécificités de la grotte (des stalagmites et stalactites, des calcites filamenteuses, des excroissances en tous genres, une multitude de galerie dans toutes les directions [attention de ne pas se perdre] décrit dans les précédentes sorties (sur le blog).

Voir la fiche cavité et la topo du 17-06-2012 établi par F. Figarola sur le site de l'ESR (Topo sans l'entrée bis).

Que dire de plus devant tant de beauté et un spectacle étonnant.

Rencontre à la sortie avec Jacquy et sa compagne à 16 h.