date de la sortie:
zone géographique:
participant:
Encore une journée au beau fixe mais alors que de vent.
Lors de notre visite à la grotte de Trémoine à Noël, il est décidé d'explorer les hauteurs des villages de Planèzes & Tour de France (Fenouillèdes).
L'objectif en ce début de l'année est:
- De prospecter les collines incendiées il y a 2 ans.
- De trouver les avens des Abeilles 1 et 2.
- De découvrir les 2 avens du côtés des pylônes électriques.
Nous en profitons pour faire la prospection des collines incendiées et des avens des Abeilles situés au même endroit.
Il est facile de trouver les avens des Abeilles puisque le terrain est nu et dégarni de végétation: des broussailles et arbustes gênants.
Il s'avère que ce n'est pas des avens mais des puits de mine de fer construits à l'époque glorieuse de l'exploitation minières.
Étonnant de découvrir l'un de ces puits en pleine montagne et dangereux puisque l'ouverture est béante et sans aucune protection ou signalisation.
L'ouverture est un carré de 2 m de côté ~ avec une profondeur indéterminée (a vu d'œil 10 m) avec une verticalité rigoureuse.
N'ayant pas avec nous l'équipement nécessaire pour une descente afin de déterminer si c'est un puits avec des galeries où simplement un trou d'investigation.
En ce qui concerne les pentes de la montagne incendiée, c'est décevant, pas d'ouverture, même pas un petit trou qui comblerait nos désirs de trouvaille.
Nous nous rabattons pour une visite touristique sur le chemin qui mènes aux mines de fer de Planèzes et Rassiguères avec pour compagnon le vent qui souffle intensément.
J'ai comme l'impression d'être sur un lieu mythique déserté par tous ces mineurs dont les ruines des habitations indique une intense activité.
L'un des aspects positifs de la spéléologie c'est aussi de découvrir des lieux historiques méconnus de tous.
Ceci dit après la restauration, l'équipe se dirige vers les hauteurs du village de la Tour de France, sur le flan où se trouve les pylônes électriques à haute tension France/Espagne.
Daneillo trouve le Barrenc de Tourrèze à 100 m du pylône sur la ligne de crête en se dirigeant vers l'ouest.
- Découvert en son temps en 1969 et présente une petite ouverture.
- Étonnant, c'est un trou soufflant vers l'extérieur dont on sent vraiment le souffle chaud.
Incroyable de voir les verres de lunettes de Daniello se recouvrir de buée instantanément lorsque qu'il
plonge sa tête vers l'ouverture.
Impossible de mettre le grappin sur la recherche du 2ème aven que Daniello a eu comme renseignement auprès de ses connaissances.
Il faut être givré pour être là, car en haut des crêtes au niveaux des pylônes, bigre, que de vent, à 100 km/l'heure, que dis-je, une tempête. Heureusement la température est acceptable.
A noter qu'avec le vent, un bruit assourdissant, comme le réacteur d'un avion, entoure les pylônes et indique la force de ce dernier.
Nous reviendrons avec l'équipement pour en savoir plus sur ces trouvailles.