Encore une journée au beau fixe à Noël. Daniello veut nous faire découvrir une grotte qu'il a entendu parlé et exploré à moitié. Pour cela direction Planèzes dans les Fenouillèdes pour ce samedi. Nous allons dans les hauteurs du village de Planèzes là où se trouve les anciennes mines de fer dont l'exploitation est arrêtée depuis des lustres. Nous longeons le ravin et dans les fourrées, inapercevable se trouve l'entrée dont une imposante et très lourde porte de fer ferme l'ouverture. La grotte ne paie pas de mine : c'est uniquement que de l'horizontale, avec plusieurs galeries dans plusieurs les directions. Des pots de yaourt désagrégés blanc, saveur citron dont la mention DLC ne nous permets pas de savoir à quelle date a eu la visite d'un ou des explorateurs. Plusieurs souricières et étroitures avec des rampings dans la glaise nous mènent à diverses salles avec de petites concrétions, petites draperies, fistuleuses, ....... La spécificité des galeries c'est qu'elles sont envahies par des éboulis de très gros rochers, les uns sur les autres, avec des petites puits qui mènent nulle part, où, des enfoncements bouchés. Ont voit qu'il y a eu un fort écoulement d'eau à cause de la boue séchée et humide au fond des puits formant la glaise ainsi qu'une grande conduite forcée bien formée. Nous cherchons des suites possibles mais nulle ouverture n'est percevable car bouchées par les éboulis. La grotte par sont aspect ressemble à celle de Montou. Nous sommes désolés de ne pas en savoir plus et on se pose la question de savoir pourquoi la grotte est fermée par cette lourde porte. Car la grotte n'est pas dangereuse en elle-même et n'a même pas de puits profond. Peut-être à cause des gros éboulis. Il est temps d'aller visiter le tunnel de la mine de fer juste au-dessus de la grotte. Un effort de montée est à fournir, n'est-ce pas Éloïse !!!! Désolé pour cette partie de rigolade, c'est aussi ça la spéléo, de l'endurance, de l'effort, de la curiosité et surtout rire de tout. Nous sommes étonnés par le tunnel en lui même, taillé dans la roche et d'une longueur d'après Daniello d'1 km en ligne droite. Du solide et pas d'étai, que du dur et dont la hauteur permettait à des chevaux de tirer des wagonnets. On ne peut pas y croire que perdue dans la montagne il existe cette superbe construction, super !!!! Nous n'allons pas loin car le temps passe et n'oublions pas que la préparation du réveillon de Noël s'impose. Nous promettons de revenir au printemps exploré ce tunnel et faire de la prospection dans les alentours car il y a eu un incendie dans une partie de la montagne, propice à des découvertes en terrain dénudé de végétation.