Beau temps ensoleillé avec un peu de brise.

Ce jour, direction l'aven du Roboul où nous ne sommes pas retournés depuis Février 2018, mais une découverte pour Daniel, Hicham et Yoan qui sont impatients de découvrir cet aven mythique tant décrit sur le secteur de Périllos, où la plupart des spéléos ne manquent pas de faire un détour.

- Voir sur le blog de l'ESR la fiche Cavité et la topo.
- Le plus de l'aven, c'est la découverte du grand puits, que je dirais énorme et titanesque qui sort de l'ordinaire (QPST n°2/1976).

Pour cela, il faut un équipement bien conséquent en cordages de différentes longueurs (4 x 60 m) et de mousquetons, donc des kits bien remplis afin d'arriver jusqu'au fond du grand puits. Heureusement que nos 3 collègues sont des sportifs.

Yoan et Hicham s'équipent en symbiose sous les conseils de Danielo, tandis que nous, bien tranquillement et sagement suivons l'équipée parfois périlleuse par moment.

L'aven est bien équipé: par des ancrages de broches qui facilitent l'avancement sur plusieurs fractios et déviations.
Plusieurs étroitures et un ramping dans un tunnel de la largeur des épaules, nous obligent à jouer des coudes sur une longueur de 4 m ~.

Je pense que le maniement des kits gonflés de cordages doit-être très pénible à l'aller comme au retour sur les passages délicats.

Les parois sont lisses, parfois agressives et humides avec de belles concrétions marrons parfois conséquentes, des puits P14, P10, 3 P8.

Ont s'aperçoit qu'il y a un surplus de cordage de 60 m (Il faut plus que pas assez avec tout les fractios et mickeys qui bouffent de la corde).

Petite restauration avant d'attaquer ce fameux grand puits terminal d'un diamètre de 8 m ~ et d'une profondeur de 18 m (On a plutôt l'impression qu'il s'enfonce dans les entrailles de la terre sans terminus vu d'en haut).

Il est à noter en 2018, Eric a ouvert une nouvelle voie à gauche par l'installation de spits qui nous facilitent grandement la descente et remontée à la verticale sans aucun frottement.
C'est beaucoup plus simple et adapté pour la descente et la sortie du puits, sans y laisser son souffle et ses muscles.

(par contre, l'accès par la droite sur la lyre qui longe la paroi sur quelques mètres était très pénible et surtout lors de la remontée, un point critique pour ceux qui aiment la difficulté).

Au fond, pas d'eau malgré des averses conséquentes les semaines précédentes, ce qui est étonnant ?

Je suis resté au bord du gouffre (peut-être une appréhension) donc pas de photos en bas du puits par contre j'entends l'enthousiasme des collègues (voir les 7 photos de Danielo (31 à 37).

Un petit incident au fond du grand puits, la corde sous le talon du bloqueur de pied de JP s'est cassée. Heureusement qu'il n'était pas le dernier, sinon une difficulté à se délonger sur les fractios., Réparation temporaire par un lacet.

Un grand bravo pour l'équipe qui désinstalle les cordages avec une sortie vers 17 h.

Nous sommes tous ravis de cette sortie bien méritée.