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Un temps désagréable, Tramontane et froid
Visite de l'aven de la Lucarne découvert en 1980, que moi et Hicham nous ne connaissons pas, arrivés sur place un vent glacial qui souffle à tout va et pas d'abri en vue pour nous changer (Ressenti à 5°) (D'ailleurs à notre sortie à 13 h, il faisait 7°, c'est dire que ce n'était pas marrant pour s'équiper).
L'aven se trouve à 600 m d'après le GPS de JP et impossible de le trouver. Par chance, sur le retour à la voiture, coup de bol, Hicham tombe sur une ouverture avec une palette dessus.
Après vérification, c'est bien la Lucarne !
Pour cause, la mauvaise indication, la géolocalisation sur la planche topographique est fausse en latitude (42.89494) par rapport à la fiche cavité descriptive sur le blog de l'ESR (42.89490).
L'aven se compose de 3 puits dont 1 direct depuis l'ouverture sur un P38, sans possibilité de se replier en cas de chute de pierrailles.
Cependant il y a une lucarne à – 22 m pour accéder sur 2 autres puits qui impliquent que chacun doit attendre le passage de la lucarne pour sécuriser.
Après l'installation d'un Mickey au départ, malgré le froid qui nous engourdi, l'attente est longue suivant la difficulté à équiper l'aven.
Le passage de la lucarne est un peu délicat, car un puits (P12) à l'aplomb fait office d'obstacle : il faut l'enjamber sur une longueur de 1,50 m. De plus pour s'agripper, la paroi est composée de coraux qui se détachent facilement, d’où cette difficulté pour accéder sur un méandre qui donne sur le dernier puits terminal P12 sans suite apparente.
Hicham a dû s'embêter à équiper ce secteur pour longer la paroi et faire le grand écart
Il aurai fallu faire une main courante (d'ailleurs, ils n'ont pas vu qu'il y avait 2 spits à ce niveau).
C'est au retour que le passage de la lucarne est le plus chiant, pour cause Bernard a eu une montée d'adrénaline lorsque des coraux se sont détacher sous sa main. Heureusement qu'il avait les pieds bien ancrés, sinon il jouait à tarzan.
Pour moi c'est d'avoir la tête baissée et jongler, en faisant le grand écart. C'est la seule zone technique.
Restauration à l'abri du cabanon du platane avec l'arrivée de la 2ème équipe d'explorateurs (Denis, Louis et Danielo) qui repartaient en prospection par ce temps glacial et venteux.