Aujourd’hui on vise nos repérages de l’autre jour, le trou du blaireau et les 3 résurgences semi-active, direction tout d’abord le blaireau (dans les falaises) c’est un trou qui aspire et qui souffle beaucoup. Après une longue marche, et le débroussaillage du chemin, nous parvenons enfin à ce trou de blaireau ! j’entame la désob direct, l’entrée du trou faisait la taille d’un dico maintenant on s’y enfile bien. Pour moi c’est le métro du côté du h6, après bien bon 2h, la motivation n’est plus au rendez-vous, on voit la suite mais il faut dégager de la terre sur plusieurs mètres, donc on décide d’aller voir les ravins d’où sort l’eau.

Premier ravin, je fais le tour, mais dans ma vie c’est la première fois que je tombe dans un tel bazar de ronses (3 mètres sur tout le tour du bas du ravin). Impossible de savoir d’où sort l’eau.

Direction le deuxième ravin, où l’on mène cette fois si une guerre sans merci aux ronces. On parvient ouvert un chemin jusqu’à la paroi, où là on ne voit rien, mais à notre habitude nous remarquons un mur. Bon comme à notre habitude on imagine un trou derrière, mais c’est toujours possible entre les pierres, du vide et pas de terre, alors qu’autour il y en a. Aller c’est décidé, si on trouve un départ on le nomme "qui fait ch*"

On par voir le troisième ravin, celui qui débite le plus. Je le remonte sans difficulté, mais un éboulis empêche de trouver la résurgence. Je lève la tête et je vois un trou rond, dans une paroi, je m’en approche et sans grande surprise je trouve une grotte, mais bon rien de prometteur ça sort de tous les côtés. Mais quand même ça fait un petit réseau de 5m. Je continu ma balade, et j’arrive en haut du plateau au niveau de la citerne, demi tours direction le bas.

Dans ma descente, je trouve une grotte remplie de nombril de venus : deux galeries parallèles sur 6m mais à l’entrée de chaqu’une des traces de blaireau. Je la nomme la grotte des « copains blaireau » ou en abrégé "CB".

Viens le moment de rentré chez nous. On espère que la prochaine fois ça sera mieux, et qu’on aura enfin quelque chose d’intéressant.