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Un temps ensoleillé malgré la froideur du matin à l'ombre et peu de brise. Heureusement.
Nous devons aller visiter l'aven de la Lucarne à Périllos, en consultant les archives de JP, il est décidé communément d'aller inspecter un aven « Le Sarrat Mal » (connu en 1990 par l'ESR) que nous n'avons pas eu l'occasion d'aller dans ce secteur.
Il faut prendre le chemin de la mare près du casot, sur le sentier qui mène au ravin de la Mourtre. Il est situé en hauteur, au niveau du col, sur un piton rocheux. D'après la topo (voir le site), ce dernier ne paie pas de mine et n'a pas une grande profondeur un P17.
Mais la curiosité d'y aller au moins une fois, nous incite d'en savoir plus.
Sur place, l'ouverture est de taille humaine où nous nous efforçons d'aller à petit pas. Bernard l'équipe sagement, car la galerie d'entrée est tortueuse et étriquée; pour arriver dans une grande salle (3x5 m) à 6 m plus bas.
Immédiatement on voit qu'il est bien concrétionné, c'est dire qu'en surface l'eau s'est bien infiltrée à l'époque. Le sol est humide mais non collant.
Une désobe a été effectuée pour accéder à une conduite étroite sinueuse et arriver sur une lucarne menant à des étroitures directement sur un puits de 17m en 2 parties de profondeur équivalente.
Une attente pour chaque équipier afin d'atteindre le fond, car JP demande de faire « Attention aux petits gravillons » qui risquent de tomber.
Lors de mon passage en dernier dans les étroitures, manque de chance, sa grippe et ce n'est pas des petits gravillons qui tombent.
Un outillage attaché ensemble (mousqueton, couteau repliable et clé de 13) à ma ceinture se détache sans me rendre compte, pour atterrir au niveau de leurs pieds.
Un ouf !!! de soulagement. Cela n'a pas eu de conséquence grave, sinon SOS direction les urgences.
Il faut dire que Bernard à la fâcheuse habitude d'attirer tout ce qui tombe du ciel sur la caboche ou les mains.
Remis de nos émotions, nous constatons que nous sommes dans une salle dont les parois sont merveilleusement garnies de petits coraux marrons de toutes beautés fragiles mais agressifs.
Est-ce dû à l'absence de courant d'air et le suintement de l'eau que la calcite se cristallise et à pu se développer partout à ce niveau à -25 m ?
Lors du déséquipement, la remontée est fastidieuse à cause du kit dans les étroitures tout juste avec de nombreuses possibilités de se coincer.
Sinon l'aven n'a pas un grand intérêt (sauf pour les beaux coraux au fond) pour y retourner sauf pour un exercice d'initiation par manque de temps.
Une petite collation au soleil et à l'abri du vent puis direction l'aven du Gab's pour rejoindre nos amis (es) spéléos de Céret et de Prades qui s'y trouvent.