Prospection à Opoul

date de la sortie: 

Dimanche, 3 février, 2019

zone géographique: 

participant: 

Jean-Paul, Danielo, Pierre

La météo a prévu du grand vent et cela s'avère exact.

Ce matin il est décidé d'aller prospecter du côté du village d'Opoul vers les avens du Pas d'Estrèt et du Sarda (désobé lors des sorties du 23-12-2018 et 06-01-2019)

Comme prévu la température est de 4° accompagnée de flocons de neige fondus épars, mais surtout un grand vent supérieur à 100 km/h, nous fouette le visage.

Nous décidons de ne pas prendre nos équipements, mais surtout d'avoir des couches de vêtements pour nous protéger du froid.

Dans les hauteurs du plateau nous avons du mal à nous tenir debout à cause du terrain rocailleux, et d'éviter de tituber sous la force du vent.

Était-il utile de sortir ce jour ? Nous le verrons en fin de journée.

Pour éviter ce vent glacial, engoncés et maladroits nous nous dirigeons rapidement en contre-bas vers le ravin de la rivière du Roboul (qui est à sec) pour éviter d'être giflé, mais heureusement le soleil est de la partie ce qui nous réconforte un peu.

L'idée est de remonter le lit du Roboul et de voir les ouvertures sur les parois des montagnes qui puissent nous intéresser.

De-ci, de-là, nous en inspectons plusieurs dont un grand abri sous roche qui a déjà été visité.
Dans un autre nous avons trouvé une palangane qui a pu servir à une désobe.

Cependant Jacquy nous a parlé d'une grande grotte dans le coin dont il ne se rappelait pas où elle se situe exactement, sauf que c'est dans le coin.

Après de multiples escapades, avec beaucoup d'efforts et de sueurs, nous l'avons peut-être trouvée.

Elle se trouve à 60 m dans les hauteurs de la montagne, dans une coulée verte, dont l'ouverture béante est bien cachée par un grand arbre mort. Impossible de deviner son existence depuis le ravin.

Elle a une grande cavité ouverte sur l'extérieur et comporte des galeries. N'étant pas équipés de nos combinaisons pour nous fourvoyer dans les méandres sans se salir, l'exploration de cette cavité s'arrête là pour aujourd'hui.

La géolocalisation fut faite avec le GPS, avec comme point de repère naturel, un piton rocheux (tel un cadran solaire avec la course du soleil) s'élevant au-dessus du ravin, pour y revenir une prochaine fois, mais surtout sans vent.

L'objectif est atteint.
Nous retournons à notre point de départ en escaladant la montagne à travers les hautes épineuses sous les bourrasques de vent qui n'en finissent pas à perturber notre avancée.

D'ailleurs le lendemain la météo est calme, très calme et ensoleillée. C'est étonnant de dire qu'il faut être dingo pour sortir, lorsque la météo n'est pas de notre côté.