Ce matin Temps météo: Ensoleillé à merveille, T° à + 22°, pas de vent sauf en fin de journée. Idéale pour une prospection sur Vingrau, pour cela Jacquy nous emmène sur la route de Tuchan tout en haut des collines vers un chemin forestier au bord de la route. L'accès est barré par une chaîne mise par les gardes forestiers (du moins on le suppose).

Jacquy nous montre le Barrenc du Cavall comblé par des détritus puis direction vers l'aven qu'il a découvert pendant la semaine et n'a pu le visiter.
Effectivement il a dû ramer en le cherchant tant la végétation le cache.

Aucun spit en vue d'où conclusion que c'est une 1ère...
Tout de suite Jean-Paul le géolocalise et en conclut que l'aven est bien répertorié sur la carte IGN et est connu à l'époque.

Tous ensemble nous descendons après avoir mis 2 spits pour la main courante.
Une descente de 3-4 m et arrivé à une salle. Recherche dans tous les sens pour une suite.
Malheureusement rien de fructueux. Jacquy et René martellent avec force et vigueur sur 2 blocs de rochers qui bloquent une petite suite. Des gouttes de sueurs perlent de leurs front tant que l'effort est intense par le martelage.
Conclusion Il faut plutôt désorber le plancher à coup de pioche pour avoir une idée de l'écoulement.
François fait la topographie d'une façon plus informatique avec sa tablette.
L'équipe repère une signature du passage de visiteurs, un « A » stylé qui n'est donc plus une 1ère.
L'appellation de l'aven de « A » comme « Alpha » plus poétique et plus symbolique sauf revendication par ailleurs.

La suite c'est la prospection du secteur jusqu'au terrain des ruches qui se trouve en contrebas du plateau.

Après un certain temps de prospection, n'entendant plus personne qui crie des holas.
Pensant qu'il ont rejoint les ruches. Je m'engouffre dans le talweg des Conques en amont. Ne voyant pas la fin je rebrousse chemin en allant vers le bas en suivant le talweg.
Malheur à moi je ne savais pas où j'allais mettre les pieds. Affreux comme expédition que j'effectue, des méandres, des méandres et encore à tour de bras et cela n'en finit pas. J'ai l'impression d'être comme dans le désert après une dune il y en a des tas qui se suivent les unes derrières les autres sans oublier le soleil qui tape dur. Mortel comme expédition personnelle. Vue des hauteurs cela semble facile et très court. Enfin j'arrive au bout du talweg et je découvre que j'arrive à la grotte préhistorique. Soulagé mais il faut encore marcher jusqu'au village de Vingrau puis remonter à pied la route ascendante serpentant, de Tuchan, dans les collines jusqu'au chemin forestier.
Pas évident avec tout mon barda sur le dos, tous les adjectifs comme épuisant, fatiguant, essoufflant, crevant, ras les paluches, etc ..... me monte au cerveau.
En plus, peu de voitures passent, et, habillé en bleu de travail, on peut me prendre pour un immigré vu mon faciès, je pense, et l'auto-stop ne fonctionnant pas.
Une folle journée de galère et bien content d'avoir retrouvé l'équipe et eux aussi.

Faute grave:
- Je n'avais pas de téléphone sur moi.
- Surtout de ne pas avoir rejoint le parking de départ.
- D'avoir pris l'initiative de m'engouffrer dans le Talweg.
- De penser ce que font les autres d'après les dires.
- Surtout d'éviter de s'éloigner du groupe.

Pour les prochaines sorties j'achèterai une pochette de sifflets et surtout que l'ESR s'équipe d'un drone ce qui faciliterait grandement la prospection car je ne suis pas le seul à être vanné en fin de journée.

On m'a également conseillé de porter un collier pour chien avec un gros grelot.

Étant absent après la visite de l'aven « A » ou « Alpha » je laisse la suite du commentaire à l'équipe qui a trouvé des trous sur les spécificités de ces découvertes.