Nuageux le matin avec un condensé de bruine mais, temps ensoleillé par la suite.

Il y a quelques semaines l'aventureux Danielo s'est promené seul dans la garrigue à la recherche d'un aven perdu de surcroît autour du Mas Miquel.
Sachant qu'il était répertorié sans géolocalisation précise, si ce n'est qu'il se trouve à 100 m du Mas. Mais où ?

Bravant la nature dangereuse du terrain parmi les broussailles, les épineux, et autres difficultés, en désespoir de cause, sur le chemin du retour, avec une « chance inouïe » ; il tombe sur une ouverture avec une profondeur bien verticale.
Mais est-ce l'aven tant recherché ?

La curiosité nous pique: d'après ses dires. Qu'en est-il ?
D'où : la mission de l'équipe de prospecteurs est d'aller « creuser » en profondeur cet aven puisque cette fois-ci la localisation a été effectuée avec son téléphone portable.

Malgré cela, le GPS de JP s'affole : l'aiguille tourne dans toutes les directions, a croire que l'aven se cache.
Enfin ont fini par le trouver et on s'aperçoit qu'il y a déjà un spit rouillé (on pense qu'il sert à mettre une échelle).

Il y a très longtemps que l'aven n'a pas été visité, L'équipe se met en branle (débroussaillage, spitage, main courante) et hop ! chacun descend avec précaution.

Un puits de 7 m pour arriver sur un plateau en pente de 10 m avec des éboulis sur une grande salle.
Un ramping de 5 m nous permet d'accéder à une petite salle argileuse dont la consistance est compacte et friable (non boueuse malgré qu'elle soit humide)..
On entrevoit une possibilité d'une suite mais un petit dôme de calcite empêche la progression.
Là, un travail de désobage avec un burinage sera au programme par la suite.

Une autre cavité de taille moyenne avec un fond bien plat argileux indique que l'écoulement d'eau se fait lentement d'où aucune suite possible.
L'ensemble de l'aven, avec les galeries font bien 35 à 40 m au jugé.

En ce qui concerne l'aven, l'équipe relève que c'est le plus beau de Vingrau, ce qui nous étonne énormément puisque le secteur n'est pas dans ce style d'architecture souterraine.
Étant bien concrétionné (méduses imposantes, de belles draperies, quelques excroissances, .... et surtout une partie des parois incrustés en grandes quantités de coquillages « Rudiste » ).

L'équipe est satisfaite de cette incursion. Ouf !!! c'est bien l'aven « du Mas Miquel ».
Sauf avis contraire des spéléologues s'y étant aventurer auparavant ?

Pas le temps de se restaurer, JP donne le glas pour l'après-midi, inspection tous azimuts des trous trouvés par avance.
Dont l'un (trou de la poutre) fait une verticale de 8 à 10 m qui se termine par une désorbe à faire. Malheureusement il n'y a pas la place de stocker les pierres, on y renonce.

D'autres trous ne valent pas la peine puisqu'ils se terminent toujours en faille sans suite sur un plancher terreux.

Après les déboires de la perte du GPS dans un trou (JP) et du largage intempestif d'un kit « noyade en eau profond » (Danielo), dans la continuité c'est le calepin de recueils d'observations et d'archivages que JP égare dans la garrigue.

Ouh là là !!! Il y a bien 1 an d'explorations qui y sont inscrites (de recherches, d'observations, de topos, de géolocalisations, indice de difficultés, ce qui y a faire, de notations précieuses, ....).

Une perte inestimable, JP tu ne pourras pas le récupérer avec ta canne à pêche, c'est un drone ou un hélico qu'il faut pour survoler le secteur.

De même JP nous fait découvrir sa nouvelle caméra/photo GoPro type  « Made in China » à moindre coût. On attend la diffusion sur la qualité des images, ainsi que la géolocalisation + une topographie succincte.