Prospection Sur Vingrau – Hauteur falaise (7)

date de la sortie: 

Dimanche, 11 Décembre, 2016

zone géographique: 

participant: 

Jean-Paul, Bernard, Arnaud, Pierre

Temps idéal pour décembre – Ensoleillé mais un vent qui souffle dans les hauteurs et pas dans la plaine.

Nous effectuons une prospection sur Vingrau pour vérifier les enfoncements dans la falaise que l'on entrevoir en contre-bas du chemin au niveau de la grotte des Châtaigniers.

Mais comme l'accessibilité est impossible depuis le bas de la falaise, il est convenu cette-fois ci que nous irions par le haut sans savoir ce qu'on y trouverait.

Mais pour y accéder il faut marcher, la grande montée, depuis la falaise d'escalade. Oui ça monte, monte, monte et cela n'en finit pas. Dur pour les jambes et le souffle !!!

Arrivé sur place, un vent qui souffle à tout venant et à s'envoler. Après une inspection des lieux, Jean-Paul et Daniel (les plus courageux vu la sensation de vertige) décident d'y descendre par un accès qui semble possible.

Après quelques enjambées vers le bas, Daniel y renonce, non pas que c'est impossible mais que la roche est trop friable sous les pas et le risque de chute en hauteur.

JP entrevois une autre voie prometteuse, d'ailleurs des ancrages y sont présents qui confirment que d'autres (spéléo ou escaladeurs ?) ont voulu y voir de plus près.

De nouveau Daniel enjambe le surplomb et décide d'installer un arrimage en tête de puits en mettant 2 spits.
Malheureusement il doit y renoncer pour cause: la roche se fissure sous les coups de marteau.

Une concertation met en évidence qu'il serait dangereux de poursuivre la mission pour 3 raisons:
- La roche trop friable.
- Le vent tourbillonnant froid qui n'est pas agréable.
- Non idéal comme position pour percer et spiter.

Pour satisfaire l'attente du groupe, une visite de la grotte des Châtaigniers qui est à 10 m de là sera plus propice car certain ne le connaisse pas.

Malheureusement l'accès par le haut est trop risqué, les roches se décollent, roulent et la prévision d'avoir des bosses sur le crâne ne satisfait aucun d'entre nous.

Après ces déboires de la matinée nous sommes tout déconfits de ne pas atteindre nos objectifs. Le retour vers un autre secteur est décidé pour l'après-midi.

Et là merveille, à 100 m de là en contrebas JP trouve une ouverture bouchée par un rocher qui semble intéressante.
Après désobstruction de ce dernier on s'aperçoit que c'est une belle conduite forcée de taille d'homme.

Youpi !!!! On a peut-être une chance de découvrir un puits prometteur. Mais à y voir de plus près il ne fait que 4 m de profondeur et le fond est à désorber.

Mais avant tout l'heure du casse-croûte arrive bien vite.
Tout à tout chacun s'attelle à la tâche de s'y engouffrer. Petit à petit on remonte les débris, la terre, les roches facilement sans difficulté malgré l'étroiture de travail.

En désorbant on a trouvé de la calcite formée, ce qui prouve d'après Bernard que la conduite s'est formée au-dessus de notre tête dans les 1er temps puis s'est effondrée pour disparaître. C'est prometteur d'une suite probable vu la configuration de la conduite qu'il est bien lisse donc travailler par l'eau d'écoulement.

En fin d'après-midi, 1,50 m de désorbe est ok et le sondage d'une tige de bois en s'enfonçant sur 80 cm. Cela indique qu'une poursuite d'une désorbe est envisageable sans difficulté.

Le groupe à l'unanimité donne un nom provisoire ainsi que la localisation « Le puits du dimanche de merde » après tout ces déboires.

Le retour est agréable vu la longue descente et le regret peut-être de ne pas retourner de sitôt à ce trou qui n'a jamais été inspecté.

C'est la montée vers le haut de la falaise qui est épuisante vu le poids du matériel que l'on doit porter et qu'il n'y a pas de plus court chemin.
Dommage pour la poursuite du désorbage !!!!