Ce matin dimanche de Pâques Jean-Paul et moi-même sommes volontaires pour la prospection sur Vingrau avec un temps maussade et venteux.

Il est convenu de prospecter dans les collines du secteur de la Jasse de Vingrau. Il est évident que ce secteur à une superficie conséquente et très immense.

C'est pourquoi nous avons ciblé la partie la plus basse (la fin) du chemin qui mène au Mas « Cortal d'en Domenge » où se trouve un terrain plat avec des ruches.

La prospection est ardue car le lieux est très végétal et impénétrable. Toutefois des chemins nous permettent de ne pas nous égarer car tout se ressemble.

En fin de matinée Jean-Paul a fini par trouver un trou enfouis parmi les broussailles tout en étant invisible en surface. A vu d'œil c'est prometteur par la profondeur.
L'endroit étant habité par une colonie de fourmis, ce qui permets à J-P. à le situer sur une carte, nous l'appellerons « Aven des Fourmis » temporairement.

Cet aven forme un puits de 7 m en pente avec une petite salle au fond garni de concrétions. Malgré les éboulis et la terre, on ne voit pas de suite visible. C'est le seul aven du coin trouvé ce matin avec un intérêt minime.

Moi-même j'ai l'impression que la prospection dans ce milieu difficile est trop pénible. J'ai fini par descendre dans le talweg, pour me promener tout le long dans un parcours sinueux en amont et en aval qui se termine sur le terrain aux ruches (qui coupe le talweg en 2 parties).

Je trouve juste avant d'arriver à ce terrain ce qu'on peut appeler une « perte » où tout l'écoulement des eaux environnantes des collines et du talweg finissent dans ce trou.

Dans l'après-midi l'arrivée de Jacquy accompagné de son épouse nous donne son avis: en confirmant que c'est bien une perte et avec une possibilité de suite.
Mais, qu'il faudra casser de la roche pour s'y engouffrer et faire une inspection en règle.

15 h il est temps de repartir, comme on le dit « On en a plein les bottes » car la fatigue s'installe et l'envie n'y est plus.

L'inspection de la « perte » sera au programme ainsi que la suite du parcours du talweg après les ruches en contrebas pour trouver la supposée résurgence.

Cette perte est nommée pour l'instant « Perte du Jasse du Mouton ».