Les gorges s'achèvent au nord, rive droite de la rivière, sur un miroir de faille lisse et d'une parfaite verticalité. De cette falaise sortent, perchés sur le vide, deux trous béants. Des exutoires de mines.

Ce jour nous nous y rendons. L'accès se fait à partir du haut, au nord derrière l'Escatirou. La progression est pénible, sur des pentes fortes, dans des broussailles griffues. Tonton Lidar, préalablement consulté, nous a indiqué des trous. On les trouve. En fait une tranchée d'exploitation menant à une belle galerie d'une trentaine de m.

Après quelques 300 m de dénivelé nous arrivons au niveau du grand miroir. Une première galerie de quelques m débouche plein vide. Grand spectacle. A quoi servait-elle? Plus bas dans la pente une autre galerie de 20 m, un peu courbe, débouche elle aussi plein vide. Comment travaillait-on là ? Ça dépasse l'imagination.

Casse croûte et on remonte. Journée faste car nous découvrons en face, rive gauche, l'entrée de la mine inférieure que nous avions cherché en vain il y a quelques temps. Ce sera pour la prochaine fois. Décidément... la Fou, c'est fou. (Désolé j'ai pas pu m'en empêcher.)