Dans la brume de ce matin d'automne, le café et les croissants de Bernardo étaient particulièrement appréciés. Le point de rendez vous avait un air de série américaine, où David Vincent, les avait vu..!Les phares de voitures des derniers arrivants, perçaient non sans mal l'horizon réduit à quelques mètres. La discussion du groupe était essentiellement portée sur les éléctions américaines. La dernière gorgée de café avalée sonna la fin du rêve américain de certains. Les dernières prospections de JP se cantonnaient sur la limite avec l'aude, où un départ avait été repéré. "Une entée remarquable" selon ses dires! Un long chemin de terre carrossable nous méne sous une barre rocheuse digne de ce nom. La lueur pâle d'un soleil timide laisse présumer d'une ascension moite et difficile. Seul, le cri d'un geai effaré rompt le silence des lieux. La montée est plus longue que prévue, ralentie par l'encombrement du matériel. Un par un, comme des bulles de champagne, nous quittons notre carcan de brume pour éclore sur un plateau calcaire dominant une mer de nuage. Là ...un trou. Sous nos yeux ébahis LE TROU. Majestueux, impressionnant. L'euphorie est générale, impossible qu'il ne soit pas connu, vu sa taille! Une inspection minutieuse des lieux nous confirme, que personne n'est venu ici. Avec Yoann, on est désigné pour équiper le puits. Le sondage n'a rien donné vu sa profondeur. C'est du lourd! Tiens tiens, on met plus de spits qu'à l' accoutumé (aurait-on une appréhention)? On fait un noeud au bout de la 100m et la descente commence.  Arrivés à quelques mètres du noeud , il faut se rendre à l'évidence , la corde est trop courte. Une convertion au dessus du néant, en vérifiant deux fois, plutôt qu'une !!! Bon je vous laisse je vais souper.