ça souffle, la Tramontane est partout sur la côte même sur Vingrau. Mais le soleil est présent. Tant mieux.

Suite à l'échec manqué de la visite de la grotte de l'Os le WK dernier pour cause d'une pluie fine, pénétrante et froide. 

Avant de s'engouffrer dans la grotte, un débroussaillage rapide s'avère nécessaire.

Comme Jean-Paul et moi-même connaissont le parcours (prospection du 13-06-2016) l'ordre du jour est d'effectuer une topographie succincte sur croquis (carnet papier, boussole). C'est pourquoi la progression est lente.

Bernard apprécie cette lenteur pour mieux saisir les prises par rapport au petites galeries tortueuses, avec des cailloux augmentant les risques de se faire mal.

Puisque la grotte ne nécessite pas d'être équipée, nous arrivons à la chatière qui permet d'accéder à la dernière grande salle du bas.
Mais impossible de descendre un puits de 5-6 m alors que la dernière visite la descende n'a eu aucun problème. Pourquoi ?

Après un temps réflexion Jean-Paul se souvient que Jacquy était présent et surtout avec sa fameuse « échelle métallique » de 10 m.
Vive l'échelle de Jacquy !!!

D'où une remontée obligatoire et une pause casse-croûte.

L'après-midi: Ré-équipement, topographie et découverte avec des essais de brûlage avec de la broussaille puisqu'il y a du souffle dans les galeries. Peu de fumée par cette méthode, ont laisse de côté cette initiative non concluante.

La descente du puits à travers la chatière est OK, inspection de rigueur dans la grande salle de « l'Os Pétrifié » (que l'on donnera à l'unanimité le nom à cette grotte).
Il faut dire que l'os est posé directement sur la terre et Bernard l'examine en tout sens. Nous n'avons pas fait de fouilles du sol.

JP. et B. vont le faire expertiser auprès d'un paléontologue versé dans les fossiles.
Nous rêvâmes à une « Bébête du genre Brontosaures-Dinausorus de l'ère Jurassique » mais revenons à la réalité, à Périllos / Vingrau ce n'est peut-être qu'un bovin ou un mammifère.

La grotte possède 2 niveaux pour cela il faut remonter vers la chatière dont le passage s'avère « très très très » difficile pour cause: pas de possibilité de points d'appui des pieds puisque la paroi est lisse et éloignée.
Nous regrettons tous « L'échelle métallique de Jacquy » qui nous a bien servit la 1ère fois.

L'objectif est d'agrandir cette chatière par un « burinage, tamponnage, martelage » avec installation de spits sera prévue afin que d'autres spéléologues ne soient pas obligés d'y passer la nuit.

Après inspection de tous les recoins, les coins, passages et impasses, la grotte au niveau supérieur est intéressante.
La sortie est pénible, tortueuse et surtout sportive que l'on recommande pour ceux qui préfèrent ce genre d'environnement.