Gouffre – Taychac (Fenouillèdes)

date de la sortie: 

Dimanche, 23 Juillet, 2023

zone géographique: 

participant: 

Jean Paul, Bernard, Hicham, Téo, Pierre.

Ouhlalaaa !!!! La canicule tape très chaudement. 33° (et sur Perpignan 35 à 37°)

Ma dernière sortie au gouffre de Taychac (non loin de St Paul-de-Fenouillèdes) remonte au 11-10-2020 (voir le blog + Vidéo+ Topo) et ce jour-là le temps était pourri mais cette fois-ci c'est le contraire.

Comme Hicham et Téo ne connaissent pas ce gouffre, nous décidons du fait de la restriction d'aller sur Périllos, c'est le mieux à faire.

Arrivé sur place la t° chauffe sur la crête de la montagne (400 m d'altitude) et pas de vent, d'ailleurs les éoliennes font la grève du zèle.

On s’engouffre rapidement dans la belle ouverture, chacun son tour pour être au frais.

Une très belle descente sur une pente lisse continue de 20 m à + de 45° avec en prime une large galerie impressionnante (Youpi ! c'est top pour le toboggan, on adore).

Puis une galerie tortueuse qui parpine drôlement avec d'innombrables caillasses qui demandent à être bousculées vers le bas.
Une grande prudence s'impose.

Après, c'est plus périlleuse, la pente à 45° est raide et glissante par de la glaise moue. Heureusement le gouffre est bien équipé de spitz et progression s'en fait sentir.

Un peu périlleux, nous arrivons à un grand puits d'une hauteur de 5m et 6 m de diamètre qui est bouché en son fond que nous explorerons plus tard.

Nous poursuivons vers le fond mais de ce dernier est totalement comblé par une masse importante de glaise collante empêchant l'accès à une suite comportant un puits et une grande salle (d'après la topo de 1965).

Il faudrait le désober avec des pelles, avis aux courageux !

Reste le grandiose puits dont JP en gardera un souvenir plutôt grattant, c'est une écorchure au tibia par le fait d'avoir érafler la paroi.

Pourquoi ? C'est un fractio avec une sangle entourant la pointe d'une roche qui semble être solide. Mais cette dernière cède sous le poids de JP et la gravité a fait son œuvre.

Heureusement avec quelques soins. Plus de peur que de mal.

Apparemment on a loupé la galerie « Garrau » à – 30 m avec un puits tortueux bouché en son fond à -50 m. Mais on a rien vu de tout cela ?

L'ensemble du gouffre n'a pas de concrétion, seulement de la roche à nue avec comme sol, de la glaise partout et on en ressort bien englués dans nos équipements.

Petite restauration à l'ombre sur la crête de la montagne avec une chaleur étouffante.