« Avant-Figuier » qui fait suite au récit de « l'après-Figuier » de Danielo.

Ensoleillé et très venteux en début d'après-midi avec de la chaleur.

Nous décidons d'aller dans une zone montagneuse derrière le château de Salses, dans un endroit historiquement très dur militairement; puisque des batailles, entre les troupes françaises dans les combes et les troupes espagnoles sur les crêtes canonnant ces derniers.
Mais à quelle époque cela s'est passé ?

Géolocalisé en son temps sur le lieu et une visite de ESR en 2002 sur l'aven du Figuier (Ne pas confondre avec celui de Périllos).
L'aven se trouve sur le flanc montagneux au lieu dit « Plat de l'œil » d'où une grimpette, heureusement que la montée n'est pas obstruée par la végétation.

Pas de débroussaillage devant l'entrée, avec une petite salle accompagnée d'un puits de 6 m.
En contrebas, des étayages en bois construits par l'ESR permettant de bloquer les trémies de caillasses pour éviter les chutes vers une étroiture qui descend.

Danielo et Louis s'occupent d'équiper les ancrages et spits existants sur le parcours mais, la difficulté est d'abord l'étroiture apparemment difficile.

Houlala !!! juste de quoi s'insinuer entre corps et paroi, comme dit Daniello avec un terme qui justifie la difficulté « Se Chamallowniser ».

Encore une difficulté pour Jacques qui renonce à effectuer la progression sachant qu'il a des côtes flottantes.
Pas de chances !!!

Le prolongement de l'étroiture (comme une petite faille) sur 4 à 5 m avec un passage très délicat surplombant un vide sous les pieds.
Je constate qu'une énorme désobe de burinage et de biiip dans la paroi verticale a été effectuée en son temps.

Chapeau !!! car la manipulation des outillages n'a pas été facile. Il ont dû en ch..... !!!!

Enfin on arrive sur un puits de 9 à 10 m qui tout au long s'accompagne d'une très belle salle volumineuse avec des concrétions, des draperies, des parois bulbeuses et quelques excroissances, 2 magnifiques marmites.

Au fond, consternation, l'équipe ne retrouve pas une suite comme indiquée sur la topo. On essaye de voir la configuration du lieu, s'interroge sans comprendre ?

La remontée avec une « Re-Chamallownisation » tout au long de l'étroiture. Pas de possibilité de se lever, de se courber, d'être assis, de tourner la tête, toujours en porte-à-faux. Heureusement une main courante permet, avec un effort moindre, d'avancer précautionneusement par petits bonds.

Pas facile, alors qu'on nous a dit en réunion « Pas de problème » !!!
Toutefois un peu sportif mais, tous nous sortons de ce mauvais guêpier.

L'après-midi après la restauration, nous devons remonter dans les hauteurs, dur, dur !!! à la recherche de l'aven de l'Abîme qui est géolocalisé dans le même secteur.

Remarquable, une petite salle à l'entrée avec 2 puits de 25 m d'après les dires qu'on n'a pas pu vérifier, n'étant pas équiper de baudrier.

Nous y reviendrons puisque le temps du retour est avancé pour cause de vote du 2ème tour des présidentielles.
Mais qui ? Mais qui !!!