Temps froid et maussade avec des nuages bas dans ces montagnes.

Lors de notre visite dimanche dernière (voir le récit sur le blog du 21-01-2024), l'équipe à découvert des puits de mine que nous n'avons pas exploré par manque de temps et pas d'équipement sur soi.

Restant sur notre faim, la curiosité d'en savoir plus sur comment l'extraction du minerai de fer s'effectuait et des vestiges à découvrir.

La priorité de cette journée est d'inspecter puis pouvoir s'y introduire par une méthode non conventionnelle puisque le spitage dans cette roche friable est impossible.

Pour le 1er puits, le choix de l'amarrage est faite par une double déviation.
L’ouverture de 1,5 m avec une dizaine de profondeur pour accéder à des salles hautes de plafond et quelques suites bouchées par des effondrements.

Peu d'intérêt !

Le 2ème puits est beaucoup plus grand soit 2 à 2,50 m de diamètre de l'ouverture et ~ 8 à 10 m au abord, bien arrondi avec des abords en pente et parsemés de petits gravillons de pierre et de minerai tout autour du puits qui est un vrai danger de glissade.

Et hop ! Une chute mortelle sans qu'on puisse s'y attendre. Il faut mieux s'encorder avant toute manipulation tout autour.

2ème point de danger, tout autour, s’agglutinent de grosses pierres adossées à la pente d'où le risque de parpinage par le passage des cordages ou des pieds.

Grande discussion sur le choix du type d'amarrage puisque le spitage n'est pas possible et les arbustes tout autour ne font pas l'affaire, trop bas pour éviter le frottement.

Mais avant tout, l'heure de la restauration arrive et de se mettre d'accord sur le type d'amarrage.

Devant le 2ème puits, un essai d'une double déviation est jugée trop aléatoire pour les risques de parpinement due à la configuration de l'ouverture.

JP suggère l'emploi d'une tyrolienne avec des cordages doublée pour plus de sécurité puisqu'il avait déjà effectué cette méthode lors d’une sortie.

L'essai n'est pas probante:
- La configuration du bord de l'ouverture en rapport à une descente en ligne directe est excentrée avec des arbustes non compatibles pour s'accrocher.
- La tyrolienne est trop longue soit ~ 30 m et l'affaissement des cordages risquent de frotter avec parpinage des roches.
- L'idée d'une tyrolienne est bonne mais l'emploi de corde pour une grande longueur à un effet de yo-yo n'est pas adapté.

Ont renonce et l'équipe doit réfléchir sur le choix pour une prochaine sortie.
L'emploi d'une poutre en travers ou d'une chèvre est difficilement concevable par rapport à la configuration en pente de l'ouverture ( c'est comme l'entrée d'une fourmilière = glissade et sans possibilité de s'agripper ).

L'équipe est dépité de ne pas pouvoir y accéder, selon Domi, c'est un P30 et on ne sait pas s'il y a des galeries ou c'est simplement un puits d'aération ?

Un 3ème puits découvert par Téo juste à côté et facilement accessible avec des parois propres.
L'ouverture bien rectangulaire de 2,50 m x 3 m nous étonne car la forme rectangulaire est sur tout le long du puits de ~ 15 m est différent des autres.
Un travail soigné avec un mur de consolidation juste au dessus de l'ouverture. Étonnant que cela soit simplement un puits d'aération pour tant d'efforts de la part des ouvriers.

Domi et Hicham l'inspecte mais c'est un trou borgne avec des effondrements impossible de savoir si des galeries existent.

Nous avons eu 2 petites tiques comme compagnons qui sont sorties de leurs létargies en hiver, Chanboulement du climat !!!

L'heure est tardive, cependant Téo propose d'aller à St-Paul faire une visite sur le site d'exploitation de fer ou l'on transporte le minerai grâce à un tunnel qui traverse la montagne du village de Lesquerde à St-Paul-de-Fenouillède.

Ce tunnel dont l'entrée est grillagée et cadenassée, Dommage et une pancarte mentionne le risque d’effondrement.

Comme vestige des années d'exploration sur le site, une pompe, des rails rouillés et un moteur à vapeur tirant des chariots grâce à un filin métallique.

Journée bien remplie en émotions et de découvertes.