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Temps nuageux avec des percées d'un soleil timide accompagné d'une brise marine.
Domi propose d'aller à l'aven des Abîmes (derrière le château de Salses) que nous avons eu l'occasion de l'explorer et d'améliorer l’installation par de nouveau spitz plus adapté par Danielo (voir le blog du 05-06-2017).
D'après la fiche équipement ce dernier a été Visité en 1937, par l'ESR en 1953 et par GERS en 1966.
Fait important, un spéléo a été enterré jusqu'à la taille par l'éboulis au fond du puits terminal (Topo sur le site der l'ESR).
Prudence ! ! ! d'ailleurs ont l'a déjà constaté lors de notre dernière sortie du 5 juin.
Arriver sur le terrain vague pour stationner, une nuée de moustiques nous assaillent et leurs trompes font leurs effets.
Un obstacle de taille, il faut grimper vers le sommet de la montagne et le choix se porte sur une pente abrupte pour arriver directe sur l'aven.
Malheureusement la grimpette sur la rocaille ainsi que les pierrailles en éboulis font chanter et achever les genoux de Gaston.
L'aven n'est pas touché par le terrible incendie qui a sévit dans ces hauteurs.
Domi installe l'équipement et la progression se fait tour à tour en se mettant à l'abri car à chaque pas la pierraille risque de tomber.
Une descente tranquille de 5 m pour accéder à l'aplomb d'un puits direct de 20 m sur un palier où l'on peut s'abriter.
Toutefois le danger est présent, le palier en pente est encombré par des caillasses instables bloquées par une poutre en bois mise en travers dont l'une des extrémités est prête à se détacher de la parois (il faudrait la sécuriser par des pitons dans la roche – Photo n°30).
On attaque un second puits P18 avec prudence pour le risque énorme de chute de pierre, chacun se tient à carreau pour ne pas bouger.
Au fond, une grande salle terminale (de 5 à 6 m avec de belles concrétions) en forte pente, avec encore un grand risque de parpinage de caillasses dans tous les recoins.
Le moindre pas et hop !!! on glisse au fond.
Plus bas, une suite a été désobée car le reste d'une échelle de cordage est à moitié comblée par les éboulis très instables de la salle.
Apparemment une suite y est présente; mais la prudence s'impose pour ne pas être enterré.
Les 2 puits sont larges avec une couleur rouge foncé tout le long des parois, même pour les stalagtites prennent cette couleur prédominante.
L'aven est intéressant, pas de souricière, pas de ramping boueux, pas d'étroiture, pas de difficulté particulière et vaut le coup d'œil pour être un classique de la spéléo pour des initiés qui aiment la verticalité.
Petite restauration avant d'aller jeter un coup d’œil à l'aven du Figuier non loin de là.
JP n'a vu aucun aspérité dans tout le secteur avec l'aide de « Tonton Lidar » sans rien trouver.
Mais l'embêtant c'est que les 2 avens sont au sommet d'une montagne d'où une bonne grimpette dont les genoux de Gaston en ont fait les frais (Bon repos Gaston et beaucoup de voltarène).
C'est pourquoi le choix d'une descente en pente douce pour Gaston est plus adaptée alors que d'autres préfèrent la difficulté des verticalités abruptes.
Un grand soulagement, les moustiques ont déserté le parking.