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zone géographique:
participant:
Montou signifie montagne trouée. Le sommet culmine à 291m et domine le village de Corbère-les-cabanes. On y trouve un important réseau karstique fossile du dévonien. Développement total de 1000m sur 50m de denivelé. Le réseau principal traverse le massif de part en part sur un axe sud-ouest /nord-est, de l' entrée principale jusqu'à la "buse".
Nous commençons par explorer un aven repéré en juin dernier, dont l'entrée se situe à flanc de falaise sur la partie nord-ouest, 30m environ en dessous du sommet, aven déjà équipé de deux spits. Nous nous retrouvons vite en bas de ce puits de 2,5m de large pour un hauteur de 4,5m dont le fond est comblé par l'argile, sans suite visible, ce qui nous déçoit un peu.
Nous décidons de parcourir le boyau "préhistorique" dont l'entrée se situe en contre-bas de l'entrée principale et qui aboutit aprés quelques étroitures dans la galerie principale.
Puis c'est le parcours classique: l'échelle où nous laissons le réseau inférieur (que nous prévoyons d'explorer une autre fois), puis la salle de l'Aigle qui nous mène au ressaut de 6m. Là, notre dévoué Maître Jacques escalade sur le côté grâce à des cordelettes en place mais la paroi est trés glissante. Gloire à lui, il réussit à gagner l'étage supérieur et installe une corde qui nous permet de le rejoindre dans le plus grand confort avec nos équipements complets.
Nous prenons le temps d'admirer la beauté particulière de cette grotte,"gruyèriforme", tout en volumes complexes aux surfaces arrondies et parfaitement polies. Avec justesse Danièle déclare que cela lui rappelle l'art nouveau de l'architecte catalan Gaudi, créateur à Barcelone, de la Sagrada Familia, des casa Milà et Batllo entre autres...
Enfin c'est la sortie par la "buse". Heureusement la grille qui la ferme n'est pas cadenassée! Sinon c'était retour à la case départ, ce qui n'aurait finalement pas été un drame.
Reprise de Jacques:
Après le bon commentaire de Bernard, j'ai joint les photos des dégradations de la grotte. A l'entrèe les barres transversales de l'ancienne cabane des archeologues ont disparues, la table en beton détruite, les escaliers menant à leurs travaux aussi, tous les grafitis depuis 1800... sont grattès ou disparus.
Revenons à notre sortie, il est tres dangereux d'escalader le mur malgrè la fine corde qui sert pour la progression suivi d'un boyau, ou seul les genoux et le dos servent à se hisser ou le tout est trés glissant. Une corde à demeure serait la bienvenue sur les deux anneaux qui sont scellès. Une main courante est déja installèe et qui court en direction de la buse. En fait, prendre le circuit par la buse est moins dangereux tout en prenant les prècautions d'usage. Mais ne pas oublier une corde quand même.
Cette grotte pourait nous servir pour les initiations de ceux qui seraient désireux de faire qu'une petite randonnée.
En fin d'après midi nous voila sortis sur une belle balade.