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Temps suivant l'avis de Danielo >>> Pourri
Malgré l'annonce d'un temps « Pourri » comme l'a exprimé Danielo en nous mettant en garde sur les intempéries de cette journée dans les Fenouillèdes.
Des vents à 100 km/h, froid, maussades avec des nuages noirs qui n'incitent pas à aller se promener dans la garrigue montagneuse.
Jean Paul, lors de ses recherches dans les archives du club, trouve une topo: d'un trou qui n'avait pas été visité depuis plus de 55 ans (commentaire des explorateurs Buron et Olivier le 11-1965).
L'ESR l'avait visité au tout début de la découverte et l'avait complètement oublié du fait d'un recentrage de prospection géographique.
D'ailleurs Danielo a fait un repérage des lieux quelque semaines avant, afin que nous puissions, sans problème de perte de temps, effectuer une recherche ; la géolocalisation étant approximative.
Direction St Paul et la route du village de ST Martin, L'aven « Gouffre Taychac » se situe au tournant de la route qui mène à un sentier à travers les taillis sur 100 m, dans les hauteurs de la montagne (400 m d'altitude).
L'entrée a un bel aspect qui nous invite à s'y engouffrer rapidement, à cause d'un vent froid soufflant sur les cimes montagneuses.
Mais, avant tout, une petite collation conviviale s'impose, Yoan et Danielo équipe le gouffre de spitz si nécessaires pour notre sécurité.
Une très belle descente sur une pente lisse continue de 20 m à + de 45° avec en prime une large galerie impressionnante.
C'est du top en matière de descente, facile et sans égratignure. Puis une galerie tortueuse qui parpine drôlement avec d'innombrables caillasses qui demande à être bousculées vers le bas. Une grande prudence s'impose.
Le 1èr objectif est d'aller jusqu'au bout d'un puits situé à -90 m. On doit installer quelque spitz car ce dernier est totalement dépourvu d'ancrage.
Arrivée à un grand puits d'une hauteur de 5m et 6 m de diamètre, est bouché en son fond, Plus loin, nous nous apercevons que la poursuite de la galerie menant au fond est totalement comblée par de la glaise collante et compacte au fil du temps.
Pourtant d'après la topo, un puits et une grande salle existe d'après les explorateurs en 1965.
Impossible de désober n'ayant aucun outil à notre disposition, nous sommes à mi-chemin et dépités, à regret, il va falloir renoncer d'en savoir plus
Tant pis, nous rebroussons chemin pour une restauration au bas de l'entrée.
2ème objectif : la visite de la galerie « Garrau » à – 30 m avec un puits tortueux bouché en son fond à -50 m.
Là au moins, un peu d'exercice physique s'impose, agilité et efforts sont de mise, comme on aime en sortie spéléo.
L'ensemble du gouffre n'a pas de concrétion, seulement de la roche à nue avec comme terreau, de la glaise partout et on en ressort bien englués dans nos équipements.
Après son initiation à la verticale de dimanche dernier, Audrey s'en sort merveilleusement bien avec les difficultés qu'elle découvre au fur et à mesure avec l'aide de JP.
Ravie et pourtant toute barbouillée de boue, elle y est à sont aise.