localisation géographique:
coordonnées:
Longitude: 2.868290000000
développement:
dénivellation:
I - Historique :
Au départ, une mince fissure découverte par F. Figarola alors sommairement désobstruée en 1983, permet d’explorer la cavité. Toutefois, en raison de l’exiguïté de l’entrée (et donc de la difficulté d’en ressortir) la cavité tombe dans l’oubli.En 2010, J. Saguer et F. Figarola mettent l’entrée « aux normes » et désobstruent également un petit départ latéral dans la calcite et la boue au fond de l’aven, ce qui permettra de gagner 2m en profondeur, butant toujours sur le bouchon de glaise.
II - Situation :
L’aven est situé sur le Pla de Perillos, à une cinquantaine de mètres au Nord du « Grand Barrenc », à proximité du chemin menant à la stèle.
III - Description :
L’entrée, au ras du sol de 1,3x0,8 m, cachée par une amorce de muret, donne sur un P5 atterrissant sur un court méandre descendant. Après le méandre on accède au P3 qui atterrit dans la salle. Cette dernière, fortement concrétionnée, mesure une douzaine de mètres de long pour 3 à 4 de large. Encombrée de colonnes, draperies, stalactites et fistuleuses pendantes, elle se termine en étroiture donnant sur un plan incliné étroit accidenté de 8 m de long. Ce plan incliné devient vertical et se termine en P10 conduisant au fond.Du fond partent latéralement un boyau étroit de 3 m borgne et un autre descendant de 6 m qui se termine en vasque pleine de boue.
IV - Géologie & Hydrogéologie :
L’aven se développe dans les calcaires à rudistes du Valanginien ; il s’agit d’une cavité fossile ne présentant aucune trace récente d’écoulement.
A noter par contre une particularité dans la salle : on y trouve de belles colonnes cassées et montrant un fort décalage entre les parties supérieures et inférieures, phénomène probablement dû au jeu d’une faille oblique (dont on ne retrouve pas de traces ailleurs que sur ces spéléothèmes) ou bien en raison de l’affaissement du bloc de calcaire qui se situe au dessus de la grande salle du Barrenc du Pla de Périllos.
V - Toponymie :
Aucun petit mammifère hérissé d’épines n’a ici été maltraité : le nom de la cavité provient simplement du fait que durant la désobstruction de l’entrée, celle-ci avait été artificiellement obstruée d’un sac rempli de branches de romarin afin d’éviter la chute des déblais attaché par une cordelette, et qu’à la sortie – ayant fort souffert – ce sac ressemblait tout à fait à l’outil que les ramoneurs utilisent : un hérisson !
VI - Biospéologie :
RAS
VII - Fiche d'équipement :
Une corde unique 60 m que l’on déroule ou une de 20 et l’autre de 30 peuvent convenir.
- main courante 2S à l’extérieur à plat sur le rocher
- 1S départ du P5
- 1S dév. A 1,5m
- 1S au méandre
- 1S départ du P3
Pour la suite on utilise les accrochages naturels depuis le plan incliné jusqu’au fond, d’où la nécessité d’emmener des sangles et des tubes (pour les nombreux frottements) en nombre suffisant.