C'est à l'initiative de Didier, venu dans cette grotte pour le dernière fois en 1985, que les quatre vétérans sont passés à l'action pour retrouver l'endroit en ce beau Mardi 31 mars, ensoleillé mais venté.

La grotte est située à quelques centaines de mètres d'En  Gorner, direction Villefranche, mais sur le versant opposé par rapport à la route. Elle pénètre une falaise, en hauteur. Du bas on ne la voit pas. Didier reconnait à peu près le site. A 10 heures nous le suivons et attaquons la montée d'un pierrier dans les broussailles. Bingo! à l'issue de l'escalade on débouche sur l'entrée.

Progression horizontale. Une grande galerie. Quelques rares concrétions. Des galeries annexes. L'une d'elles débouche sur la falaise. C'est beau. Soudain on entend parler. Qui donc peut bien se trouver là? Nous voyons Didier en conversation avec un spéléo. En fait avec le Professeur. Un paléontologue. La grotte fait l'objet de recherches. Le professeur nous annonce que la cavité va être fermée dans les jours qui viennent. Quel flaire on a eu !

L'épouse du professeur arrive. Paléontologue elle aussi. Ils nous invitent à les suivre jusqu'au fond pour nous montrer leur chantier. Voila t'y pas qu'on se trouve devant une chatière verticale de 1,80m environ. C'est un peu serré. Tout le monde passe mais Jacques après une tentative décide de nous attendre. Nous sommes au fond. Le Professeur nous explique ses travaux. D'un seul coup, alors que le temps passe, Jacques arrive. Il nous dit avoir fait quatre tentatives. Finalement c'est sur le dos qu'il est passé.

Retour vers la sortie, Pique Nique au grand air puis retour dans le grotte. Il faudrait repasser la chatière. C'est quand même un peu trop pour les vétérans. On décide de rentrer. Dans les broussailles on s'aide d'une corde double pour désescalader. A 15 heures on est sur le parking. On s'est bien amusé.