date de la sortie:
zone géographique:
participant:
Un Soleil écrasant avec une chaleur de 32° et une brise insignifiante.
Lors d'une exploration de David, vers les falaises du village de Padern (entre Maury et Cucugnan), il trouve une ouverture qui souffle mais bouchée par une grosse motte de terre qui l'empêche d'aller jeter un coup d’œil.
Donc Jean-Paul et David décident d'aller vérifier ce qu'il en était, nous les accompagnons pour des travaux de désobage.
Grâce à la géolocalisation, nous approchons du lieu par un sentier plus ou moins bien entretenu, pour arriver à un casot en parfait état. Ceci dit il faut faire une petite grimpette vers la falaise située en face qui s'annonce périlleuse avec beaucoup d'éboulis, car elle subit des chutes de très gros rochers qui se détachent lors des périodes pluvieuses ou hivernales.
Avec une infinie précaution, nous accédons au bas de la falaise, JP et David trouvent 3 ouvertures qui sont distantes de 5 m ~.
- La 1er (Grotte Blaiz n°1) possède une grande ouverture qui se prolonge sur une galerie en forme de faille de 20 m avec des parois sèches, peu poussiéreuse comportant des concrétions marrons. Mais se terminant par un cul de sac.
Il y a peu à dire.
- La 2ème (Grotte Blaiz n°2) à une ouverture en conduite forcée de 1,50 ~, on voit une galerie de 8 m qui se rétrécie mais pénétrable semble t-elle en allant vers le bas.
Impossible d'aller voir ce qu'il en est car une grosse motte de terre très compacte fait obstacle. Une désoble avec un burin et masse prend trop de temps en s'épuisant inutilement car cette dernière se prolonge sur 4 m.
Il faudrait utiliser une perceuse à percussion sans utilisation de la fonction rotative avec une pointe plate. Cela facilitera énormément la désobe (pour la prochaine sortie).
- A 3 m juste au dessus on trouve la 3ème (Grotte Blaiz n°3) avec une belle ouverture en conduite forcée de 1, 20 ~ qui s'enfonce avec une galerie sur une dizaine de mètre. Pas de concrétion mais des suites probables.
JP et David pensent qu'il est intéressant d'y travailler car l'écoulement de l'eau doit être violente au vue de la conduite forcée. Donc des suites intéressantes.
Ces derniers s'attachent à buriner (6 en tout) et l'écho se fait entendre dans les montagnes. On voit une petite salle en contrebas. Impossible de passer la tête par l'ouverture mais il faut y revenir pour d'autres burinages.
Il faut dire que l'odeur âcre se propage dans la 2ème grotte donc une communication existe.
Péripéties:
1) Frustrés, nous devons partir, entre-temps on entend au loin la clochette d'un chien (perdu semble-il ?) et Gaston va à sa recherche pour lui donner à boire.
Lors du retour impossible de trouver Gaston, s'est-il perdue dans les bois ?
Après de maintes recherches, nous le trouvons tranquillement à nous attendre au casot.
La recherche du chien a pris plus de temps donc nous ne nous sommes pas croisés.
2) JP à voulu faire un demi-tour sur le sentier étroit, sa voiture a bien failli aller dans le fossé. Avec dextérité il n'y a pas eu de dépannage, Ouf !
Une journée pleine de péripéties et pour se remettre des émotions, direction la buvette de Cucugnan bien mérité.