Arrivée des douze participants à 9h30. L'air est frisquet (3 degrés). Nous en gagnons dix après avoir franchi la petite porte en fer de l'entrée (premiére étroiture pour les invités novices!)

Sous la houlette de nos valeureux chefs d'équipe Lisa et Michel,,la progression se fait sans probléme. Lisa ouvre la route d'un bon train ,en éclaireuse, et trouve le bon chemin. Michel garde un œil bienveillant sur toute la troupe et sécurise aux passages délicats dont un avec main courante.Quelques étroitures excitantes sont bien franchies ventre à terre.

La galerie est imposante, encombrée de gros blocs aux arêtes vives, certains de dimensions cyclopéennes .La diaclase Pares est passée. Au carrefour du Métro on laisse le réseau de Nohèdes qui file NW pour entamer la galerie de ce Métro que nous poursuivons jusqu'au camp de base où nous laissons nos sacs. C'est là qu'il faut escalader un raidillon glissant de 12 m de haut et de 80 degrés de pente.Michel monte seul .et équipe l'obstacle d'une échelle souple et d'une corde freinée pour l'assurance. L'ascension s'opère sans problème pour les onze téméraires ceinturés et assurés à tour de rôle. Enfin la récompense : découverte de la galerie des Merveilles la bien nommée. Passage à l' Aigle: très curieuse formation détachée du plafond évoquant un rapace sans tête (plutôt  vautour qu'aigle?) et posé droit au sommet d'un énorme cône calcitique à la forme parfaite.

Les concrétions blanches et ocrées sont de toute beauté et de tous types:excentriques ,aragonites trés fines, fistuleuses très longues et fines, draperies etc...

Nous faisons demi-tour dans une salle oû les effondrements par plaques de plafond instable en calcaire marneux friable d'un beau rouge foncé,sont un peu inquiétants.

Nous regagnons le camp de base aprés une  désescalade  sans problème.Déjeuner bienvenu mais vite englouti.

Retour dans la bonne humeur. Photo de groupe par Caro devant  de belles colonnes.Sortie à 15h30

Très belle balade découverte.