Cabrespine

date de la sortie: 

Dimanche, 15 février, 2015

zone géographique: 

participant: 

Lisa, Aline, Caro, Michel, Hervé, Guillem, Bernard, Christophe

Départ à 7h30 à 2 voitures et arrivée devant les portes de Cabrespine à 9h25, nos guides Isabelle et Jean-Michel sont arrivés en même temps que nous sous le crachin. Nous avons attendu celui qui devait nous ouvrir les portes,il était parti chercher des truffes... On a bien essayé de se faire offrir quelques champignons en échange du retard... ça n'a pas fonctionné !

Le gouffre géant de Cabrespine comme on nous l'a expliqué s'est formé par le bas, résultat on ne voit pas le ciel depuis le fond du trou, vu qu'il n'y a en haut qu'une petite galerie artificielle qui rejoint le sommet du dôme par le côté. D'ailleurs on ne voit pas le fond non plus en arrivant et on ne distingue qu'à peine l'autre côté du gouffre avec la frontale pleine puissance.
On descend par une petite trappe qui donne accès à une suite d'échafaudages munis d'échelles... Il y en a un certain nombre... Suivent des mains courantes dans des éboulis et pour finir, des escaliers métaliques munis de rampes. C'est à signaler, car en passant les jambes par-dessus les rampes de chaque côté on peut descendre en glissant comme sur des tobogans !

Au fond du gouffre, Isabelle nous a ouvert la voie et fait traverser un petit passage entre de gros blocs pour descendre jusqu'à la rivière. La plupart du temps l'eau n'est pas très haute, cristaline, pas froide quand on n'y fait que passer. La galerie est parfois très haute, méandriforme ; la roche de couleur dominante marron clair est ponctuée d'énormes coulées, de concrétions gigantesques ocre orangé. Au détour d'un virage, nous sommes tombés sur une espèce de méduse complètement sphérique, comme un monstrueux hamburger orange fluo d'au moins 5 mètres de diamètre !
Le seul passage où la rivière était profonde (il y a même des canards !), nous l'avons passé grace à une main courante déja en place rive droite, pour déboucher sur une série de gours magnifiques logés entre des coulées de calcite de plusieurs mètres de haut.

Au bout de presque 2 heures dans ce paysage magique nous avons quitté la rivière et bifurqué en hauteur vers le réseau Capdeville. Encore quelques main-courantes et une montée à la poignée sur des paroies aussi glissantes qu'une patinoire (merci au passage à jean-Michel pour le coup de main), puis nous avons fait un stop petit-déjeuner à l'entrée du réseau.
La première galerie est de section demi-sphèrique relativement grande, sol quasiment plat avec de jolis gours, les concrétions y sont remarquables par leur nombre et leur diversité, mais surtout du fait de leur intégrité. Un sentier balisé évite de se balader n'importe où, il n'y a pas de casse, aucune marque de détérioration ni de salisure, ça fait du bien au coeur et visuelement... ça décoiffe ! C'est magnifique. Il y a même dans ce secteur des concrétions identiques en forme à celles de la "Grotte perdue" de Périllos.
Deuxième et troisième galeries en vis à vis de la première, section spécial "méga-aragonites" ! Des trucs monstrueux : bouquets, vrilles, branches, boules, de toutes les formes ; souvent blanches immaculées sur fond de pierre marron foncé, un régal pour la photo...
Retour par la rivière (ça a bien nettoyé combi et chaussures couvertes de gadoue) et le gour en étoile. Après 7 heures de balade, la remontée a été un peu plus dure, surtout les marches, les échafaudages sont moins fatiguant. Nous avons aussi eut la chance de bénéficier des éclairages touristiques pour se rendre compte de l'ampleur du gouffre, une très belle sortie organisée par Michel... On croise tous les doigts pour y retourner un jour !
 

Les photos vont suivrent, celles des autres participants aussi j'espère....