date de la sortie:
zone géographique:
participant:
Houah là là !! Un temps de chien (Bourrasque à 100 km/h et un froid à 2°)
Départ à 6 h 45 mn pour une virée de 160 km au lieu de destination soit: Le trou des Vents d'Anges qui se trouve à vol d'oiseau du gouffre géant de Cabrespine, situé dans l'Aude, entre Carcassonne et Mazamet.
Ce déplacement hors du département est dû à l'initiative de Michel, qui nous a concocté une sortie mémorable, De plus il l'a déjà visité en septembre avec des débutants très novices. Ils n'ont pas pu aller tout au fond à - 300 m.
Arriver sur place un vent glacial se jette sur nous et nous tétanise les doigts qui s’engourdissent rapidement.
Le trou se trouve dans le haut d'une colline très boisée et une porte en fer en ferme l'entrée.
Un dédale de galeries que nous devons faire en ramping sur une grande longueur, puis nous découvrons d'immenses salles, en tout 4, merveilleusement garnies de concrétions, de draperies, de colonnes d'orgues, stalactites et surtout une forêt de fistuleuses enrobées d'aragonites, etc. …. Une vision qu'on aimerait voir souvent.
Là commence la péripétie du circuit dans une zone humide, plus on va en profondeur on se trouve dans le dédale d'un parcours tortueux formant des galeries étriquées où ruisselle de l'eau en permanence.
Nous avons à cœur de ne pas nous mouiller les pieds en longeant les bords. C'est pourquoi l'emploi de bottes est nécessaire.
Une diversité dans la structure des parois, parfois, boursouflées, blanchies, agressives et lisses avec de très gros rochers éboulés par endroit, tout est représentées dans la diversité.
Arriver devant une souricière donnant sur une faille qui débouche sur un puits qu'on appréhende de s'y introduire, Ne voyant aucune main courante devant l'ouverture, JP, Bernard, Bernardo et moi-même n'avons pas le cœur à s'y risquer, ne sachant pas les difficultés à surmonter.
Là se termine notre randonnée soit à -180 m. Nous décidons de remonter dans une zone hors d'humidité pour une pause de restauration.
Les 3 autres compagnons nous rejoignent une demi-heure plus tard nous informant qu'ils ont pu rejoindre le fond soit à -300 m et qu'ils ont pu passer la fameuse souricière qui nous faisait obstacle.
Retour à la surface avec la difficulté du ramping, des genouillères sont fortement recommandées.
Le vent est toujours présent, heureusement les rayons du soleil amortissent le froid.
Un grand merci à Michel et Lisa pour cette sortie découverte, ont en a eu plein les yeux de merveilles.
NB : Il faut dire que le club Minervois a très bien balisé avec la rubalise le sentier d'accès, ainsi qu'à l'intérieur de la cavité, par la présence de multiples réflecteurs jaunes sur tous les points stratégiques.
Aucun moyen de s'y perdre, de plus des cordages sont présents, pour les quelques puits (5 m et 15 m) ceux-ci s'avèrent utiles, permettant de ne pas emporter un équipement conséquent.
Dommage qu'au niveau de la fameuse souricière, il n'y avait pas de main courante dès l'entrée, pour nous aider à s'introduire.
Des fiches de renseignements sur les EPI (cordage et maillon) sont présentes.
On voit que le club Minervois a su mettre en valeur ce trou permettant aux spéléologues d'en découvrir les merveilles. D'ailleurs une topo existe sur leur site.
Un remerciement à Christian qui est notre contact du club Minervois.