geographie:
Jolie balade avec René, Dominique, Louis et son copain motard Didier, pour qui s'était une première. C'est Réné qui nous a tous emmené dans sa grosse voiture noire aux vitres teintées, style CIA ou "Nick Fury des Avengers" pour ceux qui connaissent ! Arrivée chez Gérome Durbet peu avant 10 heures, le temps d'enfiler sa combi + (ceinture, descendeur, poignée et corde) pour aller à la galerie des merveilles...
C'est Dominique, dit "la gazelle" qui ouvre la voie, il survole les rochers et nous distance à tous les coups. Il s'arrête au points stratégiques pour nous attendre et quand on le rejoint on le retrouve confortablement installé contre la paroie, comme s'il était là depuis des heures !!!! Il nous indique les noms des endroits à mémoriser comme "la salle des sables" et son petit cairn où il faut prendre la galerie de gauche, à droite on va à la rivière ; suivent "le piano", "l'aigle (sans tête)", "la boite aux lettre", "le pas de l'âne"...
Louis et Didier suivent un peu en arrière, on ne peut pas les perdre... On entend Louis parler sans arrêt !
Passé la salle des sables, on arrive bientôt dans une zone d'énormes blocs effondrés, on traverse tantôt en dessus, tantôt en dessous, tantôt sur les côtés. Parfois chacun essaie un itinéraire différent, pour déboucher au final au même endroit. Les décors sont parfois étonnant, on a traversé une grande salle dont le plafond était fait d'une dalle inclinée aux dimensions gigantesques parfaitement plate et lisse, comme si elle avait été façonnée par l'homme.
Après 1h30 de crapahutage nous sommes arrivés au pied de la galerie des merveilles. Il faut escalader pour y accéder des rochers recouverts de concrétions comme un nappage de crème au caramel qui dégouline ! Dominique grimpe en premier pour installer une corde, il nous dit qu'avec l'aide de la poignée ça sera plus facile. Avec Didier on avait l'impression que l'on pourrait faire cette petite escalade sans aide mais ça glisse comme sur une patinoire, et au final on est bien content d'avoir corde et poignée !
A partir de là, tout devient féérique, il y a des concrétions partout, des draperies diaphanes semblent voltiger sur les murs, d'autres en formation alignent des centaines de denticules comme des lames de scie, certaines plus massives s'épendent de petites failles au plafond jusqu'au sol, de petits bouquets d'aragonite apparaissent, il y a des fistuleuses partout, de toutes les tailles, des gours emplis de dents de cochon...
Nous avons choisi la petite salle avec un point d'eau qui précède le passage anciennement muré pour déjeuner. Nous y laisseront nos sacs pour partir explorer la bien nommée "galerie des merveilles".
Petit "hic", les semelles des chaussures de Didier (pratiquement neuves) semblent commencer à se désintégrer !!!!
Les passages ici sont souvent plus bas et plus étroits, on marche souvent plié en deux, à quatre pates et parfois en ramping, vraiment très sympa. Les bouquets d'aragonites sont partout, parfois tellement fins que l'on dirait de la fourrure, tout est magique !
Sur le retour nous avons fait une petite incursion dans la galerie de l'aigle, mais pas très loin ; les godasses de Didier sont quasiment éventrées, les lames métalliques de protection qui étaient dans les semelles sont apparentes et enroulées comme la languette d'une boite de conserve ouverte !
Sortie vers 16h30, encore une superbe journée sous terre, merci à René, Domi et Louis !!!
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