Trou de la Mandre

Vous avez un blog sur le « Trou de la Mandre » qui m’a remémoré de nombreux souvenirs.

Mais permettez moi avant tout de me présenter. Je m’appelle Nespola patrice et j’ai fait partie de l’ESR de fin 1974 jusqu’au au début de 1975. Après avoir au bout de six ans quitté la Marine Nationale, j’ai réalisé un stage à l’AFPA de Rivesaltes pendant 1 an. Période où j’ai pratiqué ardemment la spéléologie en binôme avec Lachambre André dit « Dédé ».

 

Il y a 45 ans j’ai prospecté le « Trou de la Mandre » en compagnie de Dédé, mais je suis incapable de vous dire si nous avons réalisé deux visites. Je crois qu’apparement nous avons été les premiers à pénétrer ce trou. Si je me rappelle que Dédé avait porté un pot de peinture rouge, je dois avouer en revanche que je ne rappelle pas des deux inscriptions sur les photos de votre site. Paul est le nom de son fils, nous étions donc trois. Je ne me rappelle pas non plus de l’inscription annonçant le « siphon à 350m ».

 

J’avais exécuté à l’époque une topographie (qui doit se trouver dans les archives de l’ESR, 800m ? depuis l’entrée) jusqu’a une petite galerie pleine de galets et de quelques mètres en cul de sac.  Au milieu de celle-ci une galerie étroite noyée s’enfonçait à la verticale. Nous n’avons jamais compris la présence d’une stalagmite que l’on voyait sous l’eau. Dédé avait donc tracé un trais à la peinture rouge au dessus de leau pour marquer le niveau. Il était prévu de revenir l’année suivante pour résoudre cette énigme.

 

C’était la période où nous étions obsédé par la présence possible d’un troisième réseau à Villefranche de Conlent, en plus d’En Gorner et des Embouillas. Les prospections se sont donc concentrés dans le secteur. Et ce n’est que quelques temps après avoir quitté les P.O. que Dédé m’a fait part de la découverte du réseau que je me suis empressé d’aller explorer en sa compagnie.

 

Je suis donc revenu visiter le « Trou de la Mandre » bien plus tard en compagnie de ma femme, de Paul Lachambre et de sa compagne. Nous avons retrouvé sans problème l’entrée et très bien reconnu le cheminement. Arrivé au terminus, nous avons eu la surprise de ne plus voir le siphon qui avait disparu sous les galets. Par contre les galets qui terminaient la petite salle avaient disparu et une galerie s’enfonçait perpendiculairement. Nous sommes tombés dans un labyrinthe de diaclases dans lesquelles nous marchions debout. Nos compagnes se sont pris peur et nous avons donc décidé de rebrousser chemin avec amertume. 

 

Cette cavité reste une énigme pour moi. J’ai donc une question, avez vous retrouvé ce trait rouge marquant le siphon et ce labyrinthe ? J’ai votre plan sous les yeux et je ne me rappelle que d’une galerie unique descendante et d’une réseau supérieur à l’entrée.

 

Cordialement à vous tous.

Patrice Nespola